Au Sud-Kivu, la Journée mondiale du VIH/Sida, célébrée le 1^er décembre dans la Cité de Sange, à 40 kilomètres de la ville d’Uvira, a été marquée par plusieurs activités de sensibilisation organisées par la Mission de l’ONU pour la Stabilisation en RD Congo (MONUSCO), en partenariat avec le Programme National Multisectoriel de lutte contre le Sida, PNMLS/Uvira. Cet événement a également été l’occasion pour les deux partenaires de lancer les activités du “Mois de lutte contre le Sida ».

Les activités de la journée ont démarré le matin par une longue caravane motorisée organisée à a travers la Cité par le Programme National Multisectoriel de lutte contre le Sida, PNMLS/Uvira, en collaboration avec la Section VIH//Sida de la MONUSCO et d'autres partenaires locaux et internationaux.

Elles se sont poursuivies par une cérémonie organisée dans à la Salle de Conférence Vodacom et qui a réuni près de trois cents personnes, au nombre desquelles des représentants de l’Administration territoriale d’Uvira, de la MONUSCO, des agences de l’ONU, ainsi que des autorités médicales, policières et militaires.

De nombreux enseignants et élèves étaient également présents à cette cérémonie marquée par quelques allocutions, précédées de déclamations et présentations de poèmes et sketches par des élèves sur le thème de la prévention contre le VIH/Sida, ainsi que de témoignages des personnes vivant avec le VIH.

Dans son allocution, l’Administrateur de Territoire Assistant d’Uvira, a rappelé les efforts fournis par le Gouvernement congolais dans la lutte contre le VIH/Sida, avec l’appui des partenaires tant nationaux qu’internationaux, dont la MONUSCO. Le but, a-t-il indiqué, est notamment d’atteindre une « génération sans Sida » dans quelques années grâce à la prévention et au dépistage volontaire, à une meilleure prise en charge des personnes vivant avec le virus ou la maladie, à la non- stigmatisation des malades.

Le Chef du Sous-bureau de la MONUSCO-Uvira a, pour sa part, estimé que cette journée de sensibilisation « va ouvrir les yeux à ceux et celles qui continuent à croire que le Sida n’existe pas ». Ould Mohamed El Hacen a dénoncé la stigmatisation des séropositifs, expliquant que le VIH/Sida n’est pas une fatalité, mais une maladie comme une autre, et qu’il n’y a pas de honte à être séropositif.

Jean-Tobie Okala/MONUSCO