Dans la nuit de jeudi à vendredi, plus de 2 500 civils, dont environ 1 200 femmes et 500 enfants, ont trouvé refuge auprès de la base de la MONUSCO à Gina, localité située à une quarantaine de kilomètres au nord-est de Bunia, chef-lieu de l’Ituri.
Centre de presse

Cet incident survient moins d’une semaine après le déplacement d’environ 3 500 civils vers la base de la MONUSCO à Gina, à la suite d’affrontements entre deux milices rivales dans le territoire de Djugu.

Jusqu’au 10 octobre, des instructeurs indonésiens, népalais, bangladais et marocains dispensent des modules variés allant des télécommunications (utilisation de GPS et de drones) à l’informatique, en passant par les premiers secours, la conduite de poids lourds et les techniques de tir.

Depuis plusieurs jours, la sécurité s’est fortement dégradée dans le territoire de Djugu, marqué par des assassinats, des incendies et des enlèvements imputés aux miliciens de la Codeco et de la CRP.

La MONUSCO a établi plusieurs bases militaires fixes et mobiles, qui offrent une protection quotidienne à des centaines de milliers de déplacés.

Du 22 au 24 septembre, Vivian van de Perre a conduit une visite de travail dédiée aux questions de sécurité, de protection des civils et à l'élaboration de solutions durables dans l'Est de la RDC.

« Avec l’appui de la MONUSCO, nous avançons vers un laboratoire numérique pour la justice militaire. »
ONU
Nations Unies Maintien de la paix



