Mise en place du Cadre de concertation et de dialogue de la Société civile de l’Equateur

13 mai 2014

Mise en place du Cadre de concertation et de dialogue de la Société civile de l’Equateur


Mbandaka, 12 mai2014 – Les collectifs de la société civile de la province de l’Equateur réunis en atelier du 9 au 10 mai 2014 à Mbandaka, se sont dotés d’un Cadre de concertation et de dialogue visant à renforcer la cohérence de leurs actions et à leur permettre de parler désormais d’une seule et même voix. L’atelier organisé par la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en RD Congo (MONUSCO) et l’Organisation non gouvernementale internationale Christian AID, avec l’appui financier de l’Union Européenne, a regroupé 53 participants représentant la Société civile de l’Equateur (SOCIPEQ) et la Nouvelle Société civile congolaise (NSCC) dans les cinq districts que compte cette province.

Suivant le programme des travaux, les participants ont d’abord procédé à un passage en revue des acquis du Forum National de la Société civile tenu à Kinshasa en juillet 2013. Les échanges qui ont suivi visaient notamment la mise en place d’un cadre de concertation et de dialogue pour la société civile de la province de l’Equateur. A l’issue des discussions, plusieurs objectifs ont été atteints, notamment : la validation de la feuille de route de la Société civile de l’Equateur, telle qu’élaborée lors de la consultation provinciale réalisée en mai 2013 ; l’évaluation (forces et faiblesses) du fonctionnement des 20 Groupes de Travail Thématique (GTT) des organisations de la Société civile ; la vulgarisation des résolutions et recommandations du Forum National de la Société civile tenu à Kinshasa en juillet 2013.

Avant la clôture de l’atelier, un Cadre de concertation et de Dialogue de la Société civile en Province de l’Equateur a été mis en place. Ce Cadre de concertation se veut un espace fédérateur et de dialogue multi-acteurs pour une implication concertée des organisations de la Société civile dans la formulation des politiques publiques et dans le contrôle citoyen de l’action publique. Il comprend un présidium (1 président, 3 vice-présidents et 2 rapporteurs), un secrétariat technique, une commission de contrôle de 5 personnes et un Comité de Sages (8 personnes).

Jean-Tobie Okala/MONUSCO