La province Orientale face aux défis de la mise en œuvre effective du STAREC

13 mai 2013

La province Orientale face aux défis de la mise en œuvre effective du STAREC



Kisangani, 10 mai 2013
- Lancé il y a quelques années, le plan congolais de Stabilisation et de Reconstruction pour les zones sortant d'un conflit armé (STAREC), appuyé par la Stratégie internationale d'appui à la sécurité et la stabilisation (ISSSS), n'a pas donné de résultats probants en province Orientale. Le comité technique conjoint (CTC), structure de coordination provinciale de ce programme, s'est réuni à Kisangani le 7 mai 2013 pour chercher une nouvelle stratégie pour sa mise en œuvre.

Cette réunion fait suite à quatre missions conjointes effectuées en février 2013 par une équipe technique STAREC/ISSSS, successivement dans les districts de l'Ituri, du Haut-Uélé et du Bas-Uélé. C'est donc le résultat de ces quatre missions qui a été restitué lors de la réunion du CTC, permettant ainsi aux différents partenaires présents (agences des Nations Unies, MONUSCO et membres du comité provincial de sécurité) de réexaminer le choix des axes stratégiques pour le relèvement et le développement dans les zones de la province considérées comme critiques et prioritaires pour la stabilisation.

« Beaucoup reste encore à faire sur le plan sécuritaire, humanitaire, des droits de l'homme et de la justice, retour, réintégration et relèvement socio-économique, lutte contre les violences sexuelles », a déclaré le ministre provincial du Plan, Armand Kasumbu Mbaya, lors d'une présentation devant les participants. « La province Orientale vit une sorte de frustration, car ici le STAREC n'a toujours pas connu une amorce heureuse pour soulager les souffrances des populations », a-t-il déploré.
Les participants ont également suivi une présentation sur la révision en cours de la Stratégie internationale d'appui à la sécurité et stabilisation (ISSSS) et la nouvelle approche et zones d'intervention prioritaire pour la province Orientale.

La réunion était co-présidée par le gouverneur de la province Orientale, Jean Bamanisa Saidi, et le chef de Bureau de la Mission onusienne en République démocratique du Congo à Kisangani, Helder De Barros.

Codjo Houegniglo/ MONUSCO