Le Commandant de la Force de la MONUSCO croit à une amélioration de la sécurité en Ituri

Le Commandant de la Force de la MONUSCO croit à une amélioration de la sécurité en Ituri
2 nov 2016

Le Commandant de la Force de la MONUSCO croit à une amélioration de la sécurité en Ituri

Bunia, le 31 octobre 2016 : «Les mai-mai Simba et les miliciens de la Force de Résistance Patriotique de l’Ituri, FRPI, doivent cesser de commettre des exactions contre la population civile.» Tel est l’essentiel du message du  lieutenant Général Derrick Mgwebi à la population de l’Ituri à la fin de sa visite de travail de 4 jours, dans la province de l’Ituri où, au cours de ces deux derniers mois, des hommes en armes ont commis plusieurs exactions contre la population civile dans les territoires de Mambasa et d’Irumu.

Pendant sa visite, le Commandant de la force de la MONUSCO, Derrick Mgwebi, a échangé avec les autorités politiques, administratives et sécuritaires de la Province et des territoires de Mambasa et d’Irumu ainsi qu’avec les représentants de la société civile.

De Bunia, à Mambasa en passant par Biakato, Aveba et Gety, le commandant de la Force de la Monusco s’est imprégné de la situation sécuritaire dans ces contrées. Constat fait, dans le territoire de Mambasa, les mai-mai Simba sont à la base de plusieurs exactions contre la population locale. Même situation dans la chefferie de Walendu Bindi en territoire d’Irumu où les miliciens de la FRPI multiplient ces derniers mois des cas de meurtres, pillages et viols dans plusieurs localités à l’endroit des civiles. Pour Derrick Mgwebi, «ces groupes armés doivent arrêter de faire souffrir leurs parents et leurs frères.» 

Il a demandé aux membres de la société civile et aux notables des territoires de Mambasa et d’Irumu «de s’impliquer dans la sensibilisation des groupes armés pour les amener à déposer les armes.» même si « les FARDC et la MONUSCO ont la responsabilité de démanteler tous les groupes armés encore actifs en Ituri pour une paix durable dans cette province.» La Société civile et les notables de leur côté ont sollicité «le renforcement de la présence des casques bleus dans leurs entités pour leur protection.» 

Laurent Sam OUSSOU