CONFERENCE DE PRESSE DES NATIONS UNIES DU MERCREDI 3 JUILLET 2013

3 juil 2013

CONFERENCE DE PRESSE DES NATIONS UNIES DU MERCREDI 3 JUILLET 2013

Du 23 juin 2013 à nos jours, au total trente-trois (33) éléments en provenance de différents groupes armés se sont rendus aux troupes onusiennes, congolaises, et différents bureaux de la Section DDRRR déployés à l'aéroport de Goma, Kiwanja, Kitchanga, Kingai, Kimoka, Nyamilima, Kivukulu, Nyanzale, Mushake, et Katale . Il s'agit notamment, de onze (11) du M23 [dont deux (02) enfants soldats ; avec quatre (04) armes AK-56, trois (03) armes AK-47 et une importante quantité de munitions], de huit (08) des Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR) [dont un (01) RUD et un (01) des Forces Combattantes Abacunguzi (FOCA) ], de cinq (05) de l'Alliance des Patriotes pour un Congo Libre et Souverain (APCLS) [avec deux (02) armes AK-47], de trois (03) des Mayi-Mayi Nyatura, de trois (03) des FPC/UPCP (Front Populaire Congolais/Union des Patriotes Congolais pour la Paix), et de trois (03) de différents groupes armés.

Il convient de signaler que de février 2013 à nos jours, au total deux cents quatre vingt dix-neuf (299) rebelles du M23 se sont rendus aux différents postes opérationnels de la Force de la MONUSCO.

Activités des Composantes de la MONUSCO

Droits de l'Homme :
Le 26 juin 2013, le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l'Homme (BCNUDH)a organisé de multiples activités dans ses 17 Bureaux de terrain répartis sur l'ensemble du territoire national pour commémorer la Journée internationale de soutien aux victimes de la torture autour du thème « Justice et réparation pour les victimes, Protection de tous contre la torture ».
A Kinshasa, une commémoration conjointe avec le Ministère de la Justice et Droits humains a réuni la Ministre et la Vice-ministre aux Droits humains, les membres du corps diplomatique, les représentants de la MONUSCO et du BCNUDH, d'autres personnalités politiques, administratives et judiciaires, ainsi que la Société civile. Les participants ont reconnu le progrès fait depuis la promulgation de la Loi du 9 juillet 2011 portant criminalisation de la torture, mais ils ont également constaté que beaucoup de travail reste à faire pour mieux protéger les personnes privées de liberté contre des abus commis par des agents étatiques, et pour mettre en œuvre les engagements internationaux de la RDC pour la lutte contre la torture.
Par ailleurs, près de 55 représentants provinciaux et des ONG de droits de l'homme ont pris part les 26 et 28 juin 2013, à des ateliers de sensibilisation organisés par le BCNUDH à Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental) et Lubumbashi (Katanga).
Les participants ont été informés sur l'entrée en vigueur du Protocol facultatif relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, le 05 mai 2013, qui une fois ratifié par la République démocratique du Congo, ouvrirait aux congolais le droit d'être entendu par le Comité des droits économiques sociaux et culturels des Nations Unies.
Genre :
Le Bureau Genre de la MONUSCO organise ce mercredi 3 juillet 2013 au Studio Maman Angebi de la RTNC1, en collaboration avec le Ministère du Genre, de la Famille et de l'Enfant, un atelier de formation des Communicateurs/Journalistes congolais en « Genre et Médias ».
Cet atelier s'inscrit dans le cadre de son mandat sur la protection des civils et le renforcement des capacités de ses partenaires.
Les discussions tourneront autour des sujets tels que « Genre et Médiatisation des actions féminines dans le domaine de la paix et la sécurité » ; « Mise en application du Plan d'Action National 1325 de la RDC, quels rôles pour les médias ? Mise sur pied du Réseau des Journalistes en Genre » ; et « Implication des médias dans le renforcement du Forum National des Femmes ; quelles actions stratégiques ? ».
Situation militaire

A l'Ouest de la République Démocratique du Congo (RDC), la situation sécuritaire a été jugée relativement calme la semaine dernière. Toutefois, le 2 juillet 2013, une mutinerie a éclaté à la prison de Makala à Kinshasa, suite à une opération de fouille menée par l'administration de cet établissement pénitentiaire. L'intervention rapide des forces de sécurité a permis de ramener le calme et aucune victime n'a été déplorée à l'issue de cet incident.
En Province Orientale, aucun incident important n'a été rapporté durant la semaine écoulée.

La Force de la MONUSCO et les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) restent néanmoins, engagées dans la poursuite de leurs opérations conjointes dénommées « Rudia II » (Retour II), « Bienvenue à la Paix » et « Chuma Ngumi » (Poing d'acier), dans le double objectif de neutraliser et de pousser à la reddition les éléments résiduels de l'Armée de Résistance du Seigneur (LRA), encore présents dans les districts des Haut et Bas-Uélé.

Lancée depuis le 27 avril 2009 par la MONUSCO et les FARDC, l'opération conjointe dénommée « Rudia II » (Retour II) vise à neutraliser les éléments de la LRA engagés dans les exactions contre les populations civiles vivant dans les districts des Haut et Bas-Uélé.
L'opération conjointe dénommée « Bienvenue à la Paix » à été lancée dans la région de Dungu par les Forces onusienne et congolaise, dans le but d'encourager la reddition volontaire des éléments de la LRA auprès de la Section DDRRR de la MONUSCO. A cet effet, des Casques bleus basés aux postes opérationnels onusiens de Duru et Faradje ont escorté et protégé des Observateurs Militaires de la MONUSCO déployés en mission de sensibilisation, jusqu'aux ponts Solo et Utua, situés respectivement à 12 et 20 kilomètres au Nord de Duru et au Nord-est de Faradje.
Quant à l'opération conjointe « Chuma Ngumi » (Poing d'acier), elle a été lancée depuis le 5 mai 2013 par la Force de la MONUSCO et les FARDC dans la zone de responsabilité de la Brigade d'Ituri de la MONUSCO, afin d'y neutraliser les rebelles de la LRA dont la présence a été signalée.

En Ituri, la situation sécuritaire au Sud du territoire d'Irumu est demeurée tendue suite aux activités négatives que continuent d'y mener les miliciens du Front de Résistance Patriotique d'Ituri (FRPI).

Toutefois, la Force de la MONUSCO et les FARDC poursuivent dans ce district l'opération conjointe dénommée « Iron Stone » (Pierre d'acier) lancée depuis le 20 octobre 2007 contre les miliciens du FRPI actifs dans la collectivité de Walendu Bindi et les zones environnantes, dans le but de les neutraliser et de les contraindre à rejoindre le programme DDRRR.

Les deux Forces précitées poursuivent également l'opération « Eagle claw » (les serres de l'aigle), lancée depuis le 30 avril 2013 au Sud du territoire d'Irumu, dans le but d'y mettre un terme aux activités des miliciens du FRPI, et d'y faciliter le redéploiement des troupes gouvernementales.

Le 29 juin 2013, l'hôpital de niveau 1 du 2ème bataillon Bangladais de la Force de la MONUSCO a organisé une campagne médicale au profit des habitants de la région de Mahagi, au cours de laquelle cent cinquante-cinq (155) patients souffrant de pathologies diverses ont reçu à titre gracieux, des traitements appropriés.

A partir du 2 juillet 2013, la Force de la MONUSCO a établi des postes opérationnels à Mambasa et Epulu, dans le but de contrôler le terrain, évaluer la situation sécuritaire et protéger les populations civiles.

La situation sécuritaire jugée tendue la semaine dernière au Nord-Kivu, est néanmoins restée sous le contrôle des forces onusienne et congolaise.

Le mouvement rebelle du M23 se trouve à ce jour confronté aux multiples désertions observées dans ses rangs ; ainsi qu'aux attaques répétées menées contre ses positions par les éléments du groupe Mayi-Mayi Nyatura et d'autres forces négatives présentes dans le territoire de Rutshuru.

La MONUSCO continue de déployer ses patrouilles intensives aériennes, motorisées et à pieds dans les régions de la province, dans le but de dominer le terrain, relever les violations des Droits de l'Homme et assurer la protection des populations civiles.

A cet effet, par le biais de la Brigade du Nord-Kivu, la Force de la MONUSCO poursuit sans répit ses six (06) opérations unilatérales dénommées : « Wide awake » (Réveil total), « Formidable » (Formidable), « Blue Redoubt I & II » (Forteresse bleue I & II), « Strong Flank » (Flanc rigide), « Blue Eagle » (Aigle bleu) et « Silent Guns » (Armes silencieuses), dans le but de contrer toute menace des groupes armés contre la ville de Goma, notamment le M23.
Dans le but de maintenir la paix et la stabilité dans la ville de Goma, où le Plan de Sécurité Interne a été activé au niveau moyen de la menace sécuritaire, la MONUSCO y a déployé dans le cadre de l'opération « Wide awake » (Réveil total) des patrouilles d'intervention rapide.
Elles sont chargées de surveiller la situation sécuritaire dans plusieurs régions de Goma et d'y assurer la protection des populations civiles, des déplacés et des installations des Nations Unies. Elles sont déployées notamment dans les camps des déplacés de Mugunga I, III, et du lac Vert ; sur la colline et à l'aéroport de Goma. Les troupes de la MONUSCO engagées dans cette opération, conduisent environ quatorze (14) patrouilles intensives par jour.
Dans le cadre de l'opération « Formidable » (Formidable), les éléments du génie du contingent Sud-africain de la MONUSCO, ont renforcé le périmètre de l'aéroport de Goma par l'érection d'une muraille en vue d'assurer une sécurité optimale aux activités aériennes, tant civiles que militaires.

Des unités d'infanterie motorisées Indienne et Egyptienne de la Force onusienne sont déployées sur ce site afin d'en assurer la sécurité face à toute incursion des groupes armés.

La MONUSCO continue de déployer des patrouilles mobiles d'intervention rapide et des Observateurs Militaires à l'intérieur et autour de Goma, conformément aux objectifs de l'opération « Silent Guns » (Armes silencieuses), dans le but de prévenir toute incursion des forces négatives dans cette ville, notamment le M23.
Dans le cadre des opérations unilatérales « Blue Redoubt I & II » (Forteresse bleue I & II), la MONUSCO continue de déployer ses troupes sur les collines Est et Ouest de Munigi, et ce, dans le but d'apporter le soutien nécessaire aux FARDC engagées dans la stabilisation de la situation sécuritaire au Nord-Kivu, d'empêcher l'occupation des positions stratégiques par les groupes armés, d'interdire aux rebelles toute possibilité d'approcher la ville de Goma.
Les Casques bleus Indiens, Sud-africains et ceux des Forces Spéciales Jordaniennes sont à cet effet déployés à l'Est et l'Ouest de Munigi, Kanyaruchina, Munigi et sur la colline orientale.
Des militaires et commandos des FARDC, ainsi que les Casques bleus de la MONUSCO, sont déployés dans la région de Mugunga, dans le cadre de l'opération « Strong Flank » (Flanc rigide), afin de dissuader tout mouvement des rebelles du M23 vers Sake, planifier et occuper les positions autour de Goma, assurer la protection des populations civiles ainsi que la restoration de l'autorité de l'Etat dans cette zone.

Un poste opérationnel a été déployé à cet effet au camp des déplacés de Mugunga III, et des cellules conjointes de surveillance ont été établies avec le 41ème bataillon commando FARDC à Sake et Goma.

L'opération « Blue Eagle » (Aigle bleu) se singularise par la conduite de patrouilles aériennes au-dessus des régions adjacentes à la ville de Goma, dans le but de dissuader toute menace des groupes armés contre cette agglomération urbaine, notamment le M23. A cet effet, la MONUSCO a mené sans répit pendant la période sous examen, des patrouilles de longue portée au-dessus de plusieurs axes, notamment Goma-Munigi-Kibati-Kibumba-Rugari-Katale-Parc national des Virunga-Rusayo-Muja-Goma.

Elle a également mené des patrouilles aériennes de démonstration de force sur l'axe : Goma-Muja-Rusoya-Tongo-Kitchanga-Mpati-Pinga-Lukweti-Kashebere-Ntoto-Otobora-Ngungu-Sake-Goma.

Les Casques bleus Tanzaniens de la Brigade d'Intervention de la Force de la MONUSCO poursuivent la conduite régulière des patrouilles intensives de jour comme de nuit dans la localité de Sake et sur l'axe menant vers Goma. Ils mènent conjointement d'autres patrouilles avec le bataillon Indien de la MONUSCO dans la ville de Goma, dans le but de se familiariser avec le terrain, et d'interdire toute activité des groupes armés dans ce secteur.

Dans les régions du territoire de Rutshuru occupées par le M23, les enlèvements de civils, les viols, les meurtres ainsi que les pillages récurrents perpétrés par les éléments de ce mouvement rebelle, demeurent une source de préoccupation majeure au plan sécuritaire et à celui du respect des Droits de l'Homme.

Le 25 juin 2013, des informations reçues de sources concordantes au poste opérationnel de la MONUSCO de Katale, font état du viol d'une mineure de onze (11) ans dans cette localité, située à 50 kilomètres au Nord de Goma, par deux éléments du M23. Les coupables ont été arrêtés par le commandement de ce groupe rebelle et transférés vers ses positions des ''Lignes de la Cavalerie'', dans la région de Rumangabo ; tandis que la victime a été admise à l'hôpital de Rutshuru.

Le même jour, les éléments du M23 qui pillaient la localité de Kabaya, situé à 5 kilomètres au Sud-est de Katale dans le territoire de Rutshuru, ont blessé une (01) femme qui a été admise à l'hôpital de Rutshuru dans un état critique.
A la même date, deux (02) éléments du M23 qui tentaient de piller deux (02) motocyclistes en déplacement sur l'axe Kalengera-Kako, ont volontairement ouvert le feu et blessé ces derniers à 60 kilomètres au Nord de Goma. L'un d'entre eux, grièvement blessé, a été admis à l'hôpital de Rutshuru, et l'autre évacué vers le centre de santé de Kalengera pour sa prise en charge médicale.
Par ailleurs, le 30 juin 2013, les rapports font état d'un (01) Pasteur qui a été tué par les éléments du M23 au quartier Murambi à Rutshuru-centre alors qu'il revenait d'une séance de prières avec les patients du centre de santé local. Ce crime a causé la panique au sein de la population locale, qui a déserté les rues. Le corps a été déposé à la morgue de l'hôpital général de Rutshuru par un groupe de jeunes.
En outre, le 2 juillet 2013, la Force de la MONUSCO a déployé de toute urgence une unité de réaction rapide, pour mettre un terme aux pillages commis par les rebelles du M23 contre les populations civiles de Kanyaruchina. Un (01) Capitaine du M23 a été appréhendé durant cette intervention.
Le 27 juin 2013, le poste opérationnel de la Force de la MONUSCO déployé à Otobora a organisé une campagne médicale au profit des personnes déplacées dans la région et souffrant de pathologies diverses.

Le 30 juin 2013, dans le cadre des activités civilo-militaires et de familiarisation avec les populations locales, le poste opérationnel de la MONUSCO de Nyanzale a distribué des prix aux vainqueurs à l'issue du tournoi de football organisé entre des équipes de Nyanzale et de Kihondo et ce ; à l'occasion de la commémoration du 53ème anniversaire de l'indépendance de la RDC.

Le même jour et pour la même occasion, le 1er bataillon Indien de la MONUSCO a offert le repas à deux (200) enfants, pensionnaires de l'orphelinat situé dans le quartier Kyeshero, à la grande satisfaction des bénéficiaires.

A la même date, le poste opérationnel de la MONUSCO de Kiwanja a apporté l'assistance nécessaire lors de la cérémonie de la consécration des Pasteurs à l'Eglise Protestante de Kiwanja. La protection de mille trois cents (1300) participants à cet événement a également été assurée par la MONUSCO.

Le 1er juillet 2013 vers 4 heures du matin, environ cent (100) éléments Mayi-Mayi ont investi la prison centrale de Kangwayi dans la ville de Beni. Selon les sources de la Police Nationale Congolaise (PNC), ces insurgés ont ouvert le portail principal d'entrée de la prison, et libéré deux cents quarante-quatre (244) prisonniers. Toutefois, quatre-vingts treize autres détenus, dont d'anciens éléments des FARDC et de la PNC, demeurent toujours en détention dans cette maison carcérale. Les rapports font état d'un (01) officier FARDC, un (01) prisonnier et deux (02) miliciens tués.

Informée, la Force de la MONUSCO a immédiatement déployé des patrouilles dans la région, afin d'interdire toute exaction contre les populations civiles et d'assurer leur protection.
Les forces de sécurité congolaises mènent des opérations de bouclage et de ratissage de la zone en vue de neutraliser les assaillants, et appréhender les fugitifs.
Du 23 juin 2013 à nos jours, au total trente-trois (33) éléments en provenance de différents groupes armés se sont rendus aux troupes onusiennes, congolaises, et différents bureaux de la Section DDRRR déployés à l'aéroport de Goma, Kiwanja, Kitchanga, Kingai, Kimoka, Nyamilima, Kivukulu, Nyanzale, Mushake, et Katale . Il s'agit notamment, de onze (11) du M23 [dont deux (02) enfants soldats ; avec quatre (04) armes AK-56, trois (03) armes AK-47 et une importante quantité de munitions], de huit (08) des Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR) [dont un (01) RUD et un (01) des Forces Combattantes Abacunguzi (FOCA) ], de cinq (05) de l'Alliance des Patriotes pour un Congo Libre et Souverain (APCLS) [avec deux (02) armes AK-47], de trois (03) des Mayi-Mayi Nyatura, de trois (03) des FPC/UPCP (Front Populaire Congolais/Union des Patriotes Congolais pour la Paix), et de trois (03) de différents groupes armés.
Il convient de signaler que de février 2013 à nos jours, au total deux cents quatre vingt dix-neuf (299) rebelles du M23 se sont rendus aux différents postes opérationnels de la Force de la MONUSCO.
Au Sud-Kivu, la situation sécuritaire demeure sous le contrôle des forces onusienne et congolaise malgré un environnement sécuritaire jugé volatile et imprévisible.
Cependant, les Mayi-Mayi Rahiya Mutomboki ont accru leurs activités dans les territoires de Kalehe, Shabunda, Mwenga et Walungu, et multiplient les accrochages contre les FARDC ainsi que d'autres groupes armés dans ces zones.
Par ailleurs, la concentration des combattants FDLR dans les régions situées dans le voisinage des plateaux de la Mitumba, a progressivement provoqué une escalade d'activités criminelles dans le territoire d'uvira.
Depuis le 25 juin 2013, la Force de la MONUSCO poursuit la conduite de ses onze (11) opérations unilatérales dans les différents territoires de la province du Sud-Kivu.
Et ce, dans un double objectif qui est d' abord de combler le vide sécuritaire créé par le redéploiement des unités FARDC au Nord-Kivu en installant des postes opérationnels; et ensuite, mener des patrouilles intensives à pieds, motorisées et sur le lac avec les Casques bleus de la section « Riverine » de la MONUSCO, dans le but de dissuader les activités des groupes armés actifs dans les régions concernées.

Il s'agit notamment des opérations suivantes : « Kimbilio salama » (Safe refuge, Refuge sûr), « Safeguard » (Protection), « Mkesha », « Amani ya kudumu » (La paix durable), « Swift shield » (Protection rapide), « Outreach » (Longue portée), « Restoration of roads » (Réhabilitation des axes), « South sailboard » (Navigation vers le Sud), « Safe water II » (Eaux sûres II), « Safari majini » (Navigation sûre) et « Okoa » (Sauvetage).

La situation sécuritaire dans plusieurs régions situées au Nord de la province du Katanga est restée volatile et imprévisible, suite aux activités des différents groupes Mayi-Mayi.
Au centre de la province, l'environnement sécuritaire continue d'être incertain, du fait de la recrudescence des activités des éléments Mayi-Mayi Gédéon et Kata-Katanga, particulièrement dans les territoires de Pweto, Manono et Mitwaba.
Dans la nuit du 23 au 24 juin 2013, selon des sources humanitaires, les éléments Mayi-Mayi Bakata-Katanga ont attaqué le village Sange, situé à 150 kilomètres au Nord-est de la ville de Manono, et brûlé plusieurs maisons. Des tentatives par les habitants du village de repousser l'attaque n'ont réussi que partiellement. Toutefois, un (01) insurgé Mayi-Mayi a été tué au cours de cet incident.
Le 27 juin 2013, dans le cadre du renforcement des troupes onusiennes présentes au Katanga, la Force de la MONUSCO a déployé une compagnie des Forces Spéciales Egyptiennes dans cette province, via Lubumb