Formation des greffiers et secrétaires de parquets civils et militaires à Mbandaka, Equateur

4 déc 2012

Formation des greffiers et secrétaires de parquets civils et militaires à Mbandaka, Equateur

 

 

Mbandaka, 3 décembre 2012 - Un séminaire de formation de greffiers et secrétaires des parquets civils et militaires de la province de l'Equateur s'est ouverte le 3 décembre à Mbandaka, la capitale provinciale. Pendant trois jours, les participants vont être amenés à apprendre la gestion des affaires juridiques dans des domaines aussi divers que le registre général des rôles, le registre des affaires mises en délibéré, les extraits de rôle, le tableau d'audience, le registre des dossiers prononcé ou encore les dossiers judiciaires. Ce séminaire fait suite à une première phase de formation qui avait eu lieu en novembre dernier et qui portrait sur la collecte et le traitement des données statistiques.

A l'ouverture de ce séminaire, le Chef de Bureau de la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) en Equateur, Ould Mohamed Elhacen Mohamed Abdellahi, a rappelé la place prépondérante de la gestion des archives et des pièces à conviction dans l'enregistrement, le classement et le traitement des dossiers judiciaires. « Il convient de rappeler le rôle déterminant que jouent les greffiers et les secrétaires dans la gestion de ces documents et ce, pour la stabilisation de la paix à travers les institutions démocratiques et la consolidation de l'Etat de droit », a dit Monsieur Mohamed Elhacen.

Pour sa part, le Ministre provincial de la Justice et des Droits humains qui co-présidait la cérémonie d'ouverture, René-Sébastien Bofaya Baende, a souligné l'importance et l'intérêt que la province accorde à cette formation. « Sans vous, il n'y aurait pas de mémoire ; sans vous, les justiciables ne connaitraient pas les dates d'audience », a déclaré Monsieur Bofaya Baende. Dans ses mots de conclusion, le ministre a salué les efforts de la MONUSCO, ainsi que ses partenaires, dans la réforme du secteur judiciaire dans son pays.

Jean-Tobie Okala/ MONUSCO