Kalemie : le personnel de la Prison centrale formé aux techniques de surveillance

Kalemie : le personnel de la Prison centrale formé aux techniques de surveillance. Photo MONUSCO/Correction Unit

19 oct 2020

Kalemie : le personnel de la Prison centrale formé aux techniques de surveillance

Au moins 25 membres du personnel de la Prison centrale de Kalemie, dans le Tanganyika, ont suivi du 16 au 17 octobre 2020 une formation sur «la généralité de la garde pénitentiaire et les techniques de surveillance». Parmi eux, 8 surveillants de prison dont 4 femmes , 4 militaires des Forces armées congolaises (FARDC), 13 agents de la Police Nationale Congolaise (PNC) ainsi que le directeur adjoint de cette prison.

Cette formation, initiée par le bureau de la MONUSCO à Kalemie et animée par l’Unité de l’Administration pénitentiaire et la Police de la MONUSCO (UNPOL), vise à réduire les cas d'évasion devenus fréquents dans la Prison centrale de Kalemie. Le dernier cas en date remonte au 6 octobre 2020. 

Au cours de deux séances, dont une théorique et une autre pratique, les formateurs ont mis l’accent sur le rôle du chef de poste de la garde descendante et montante, la situation de prise d’arme axée sur la vérification de la présence du personnel, la tenue de la main courante, la vérification du matériel et des registres par l’adjoint du Chef de poste, le déroulement de l’ouverture et la fermeture de la détention, la sécurisation des différentes clefs de la détention, la répartition des tâches et le service  de faction diurne et nocturne, le contrôle des détenus libérés et reçus du jour, le contrôle de la distribution de la ration pénale, et enfin la censure et la fouille.

La pratique des notions acquises a permis aux participants de s’approprier un savoir-faire, comme en a témoigné Murhimanyia Muburhe Kizito, Directeur adjoint de la prison centrale de Kalemie.

« Cet atelier a suscité l’éveil de la conscience professionnelle des surveillants, en mettant l’accent sur l’attitude et le rôle que le surveillant commis à la garde doit adopter.  Nous pourrons mettre en pratique tout ce que nous avons appris afin que certaines failles soient corrigées et que les erreurs passées ne puissent plus se répéter », a-t-il affirmé.  

L’Unité de l’administration pénitentiaire de la MONUSCO se chargera de faire un suivi-évaluation de cette formation avec les autorités provinciales concernées, qui ont à cœur d’améliorer les conditions carcérales au sein des prisons de la province du Tanganyika.