La MONUSCO sensibilise les populations aux normes de conduite du personnel de l’ONU

La MONUSCO sensibilise les populations aux normes de conduite du personnel de l’ONU

La MONUSCO sensibilise les populations aux normes de conduite du personnel de l’ONU. Photo MONUSCO/Amuri Aleka

3 oct 2017

La MONUSCO sensibilise les populations aux normes de conduite du personnel de l’ONU

Kalemie, 2 octobre 2017 - « Certainement tu auras un emploi à la MONUSCO;  je vais te donner le poste de Child protection, mais à une condition…. ». (Extrait pièce de théâtre).

C’est par cette représentation théâtrale de la troupe des Anges de la scène de Kalemie que le message de la Section Conduite et Discipline de la MONUSCO a été véhiculé dans la salle de spectacle de l’Hôtel du lac. Le message portait essentiellement sur le comportement du personnel des Nations Unies qui ne doit en aucune façon, être associé aux cas d’exploitation et abus sexuels.
Au total 795 participants constitués de femmes, jeunes filles et chefs des quartiers et de diverses associations  de la ville de Kalemie ont assisté à cette séance de sensibilisation populaire  sur la manière de dénoncer toute exploitation et/ou abus sexuel commis par le personnel des Nations Unies. 

Cette sensibilisation populaire a permis aux participants de comprendre le message qui repose sur une nouvelle approche axée sur la victime dans la perspective de prévenir et  de répondre  aux violations commises par ceux qui servent sous le drapeau de l’ONU. La coordinatrice du Réseau des femmes du Tanganyika  a loué l’initiative de la MONUSCO : « Comme vous l’avez vu, dorénavant, les élèves sont en mesure de dénoncer les abus et exploitations sexuelles commis par les agents ou personnels de la MONUSCO. Nous venons de recevoir des orientations de la Section Conduite et Discipline » a dit  Albertine Kungwa.

A l’issue de la rencontre, la Section Conduite et Discipline de la MONUSCO a distribué le numéro vert  destiné à recueillir  les informations sur toute forme d’exploitation,  abus et  violences sexuelles  commis par le personnel de Nations Unies.

Amuri Aleka