L'appui des Nations Unies à la RSS

Aux termes de la résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies 2348 de 2017, les priorités stratégiques de la MONUSCO consistent à contribuer à: assurer la protection des civils et appuyer la mise en œuvre de l’accord du 31 décembre 2016 et du processus électoral. Dans le domaine de la Réforme du secteur de la sécurité, la Résolution 2348 de 2017 donne mandat à la mission de collaborer avec le Gouvernement de la République démocratique du Congo:

  1. Dans le domaine de la réforme de la police, notamment en aidant le Comité de réforme de la police, et en plaidant pour la création du Secrétariat général à la sécurité et à l’ordre public qui aura pour fonction de coordonner les institutions chargées de la sécurité devant assurer une mission de maintien de l’ordre;
     
  2. Afin de l’encourager à s’investir plus rapidement dans la réforme du secteur de la sécurité, notamment en formulant une stratégie nationale commune qui sera traduite en une politique de sécurité nationale, ainsi qu’en élaborant un plan d’exécution de la réforme clair, complet et assorti d’étapes et d’échéances, et diriger la coordination de l’appui à cette réforme fourni par les partenaires internationaux et bilatéraux et les organismes des Nations Unies;
     
  3. Afin qu’il puisse réformer l’armée nationale de manière à la rendre plus responsable, plus efficiente, plus autonome, mieux entraînée, plus sélective et plus efficace, en conformité avec les dispositions de la Politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme de l’ONU, tout en gardant à l’esprit que tout appui fourni par les Nations Unies, notamment sous la forme de rations ou de carburant, doit l’être dans le cadre d’opérations conjointes et faire l’objet d’un contrôle et d’un examen minutieux;
     
  4. En vue de l’application de toutes les recommandations applicables à la réforme des secteurs de la justice et de la sécurité figurant dans le rapport final des États généraux de la justice, y compris en ce qui concerne la lutte contre l’impunité des auteurs d’actes de génocide, de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, en vue d’établir des institutions chargées de la justice et de la sécurité qui soient indépendantes et responsables et qui fonctionnent.