MONUSCO se rend dans l’ancienne zone d’opérations de l’ADF à Beni, récupérée par les FARDC

25 avr 2014

MONUSCO se rend dans l’ancienne zone d’opérations de l’ADF à Beni, récupérée par les FARDC

Goma- 24 avril 2014. Le Commandant de la Force de la MONUSCO, le Général Carlos Alberto dos Santos Cruz, a effectué un voyage de trois jours à Beni le 16 avril 2014, accompagné des commandants de la Brigade d’Intervention de la Force, du bataillon népalais, de la force spéciale jordanienne et du Commandant de la 8ème région militaire des Forces armées de la République démocratique du Congo (ARDC), le Général Ambamba Bahuma.

Le Général Carlos Alberto dos Santos Cruz et son homologue congolais ont visité les champs des opérations Sukula I afin d’évaluer les actions militaires en cours menées contre les miliciens de l’ADF-Nalu (Alliance islamique des Forces démocratiques/Armée Nationale pour la Libération de l’Ouganda). Les troupes des FARDC se sont battues avec les éléments de l’ADF à Medina, au camp Canada et au camp AKBG à Beni. Elles ont gagné la bataille et récupéré toutes ces localités.

Sukula 1 (dans la langue locale le Lingala qui signifie nettoyer), est une opération de bouclage menée par la MONUSCO et les FARDC depuis mi-janvier 2014 pour neutraliser les ADF Nalu.

Les miliciens de l’ADF sont composés d’éléments ougandais, congolais et somaliens. Ils opèrent dans la jungle entre l’Ouganda et la RDC depuis plusieurs douzaines d’années. Cette rébellion ougandaise finance ses opérations grâce au commerce illégal des minerais, à l’extorsion et au commerce du bois. Elle utilise des tactiques de guérilla pour progresser.

Pour le Général Carlos Alberto dos Santos Cruz, un commando habitué des tactiques de guérilla depuis le Brésil, il est important que les forces de la MONUSCO aient une maitrise du terrain des opérations. “Il est très important d’être sur la ligne de front en permanence et de connaître les problèmes qui se posent sur le terrain. Ces problèmes, il y en a de plusieurs ordres: les problèmes logistiques, l’évacuation, les difficultés d’approvisionnement pour les troupes, les défis à déployer les hélicoptères, de mettre au point le mécanisme de renseignement’’ a-t-il reconnu.


MONUSCO/Clara Pandovan