La MONUSCO facilite la tenue d’une table ronde sur l’insécurité à Lubumbashi
LUBUMBASHI, 13 avril 2016- La Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO) et le Cadre de concertation interprovincial de la Société civile du Grand Katanga, ont organisé, mardi 12 avril 2016 à Lubumbashi, une journée de réflexion sur la situation sécuritaire qui prévaut dans la ville capitale de l’ancienne province du Katanga et les mécanismes sécuritaires appropriés, collaboration avec les populations, pour lutter contre l’insécurité croissante au sein de la communauté.
En effet les représentants de la Société Civile, ont décrit une situation sécuritaire alarmante dans les grandes villes des quatre provinces issues du démembrement de l’ancienne province du Katanga. Ceci est particulière vrai dans la ville de Lubumbashi, où l’insécurité est en train de prendre une allure vertigineuse. Il ne se passe pas une nuit sans qu’on entende des crépitements de balles. Les tueries par balles sont signalées à des heures tardives. A cela s’ajoute aussi le phénomène de justice populaire, les cas de cambriolages par les bandits mains armés et les enlèvements d’enfants par des bandes organisées.
La journée de réflexion sous forme d’une table ronde, visait notamment la sensibilisation des services de sécurité de la République Démocratique du Congo. C’est ainsi que la MONUSCO, à travers la Section des Affaires civiles de son Bureau de Lubumbashi, a mobilisé les différents services concernés afin d’obtenir leur participation à ces assises. Ainsi, des représentants de la Police nationale Congolaise et des Forces armées nationales ont répondu à l’invitation. . D’autres services étatiques comme la Direction Générale des migrations et la Direction Générale des douanes et accises, la justice militaire et civile ont également pris part à ces assises.
A l’issue de cette journée de réflexion, les participants ont appelé à l’intensification des séances de sensibilisation à l’endroit de la population afin qu’elle puisse dénoncer toute présence et circulation illicites d’armes dans leurs milieux respectifs, ainsi que la mise en place de cellules mixtes de sécurité dans la communauté et la formation des cadres de base en matière de gestion de la sécurité.
Texte et Photos Madeleine Waila