Les habitants de Watsa œuvrent pour la préservation de la paix en province du Haut-Uélé

Les habitants de Watsa œuvrent pour la préservation de la paix en province du Haut-Uélé
12 avr 2016

Les habitants de Watsa œuvrent pour la préservation de la paix en province du Haut-Uélé

Dungu, le 12 Avril 2016 : Les Sections Affaires Civiles et Droits de l’Homme de la MONUSCO La MONUSCO, ont appuyé du 5 au 6 avril 2016, l’administration territoriale locale, dans l’organisation d’un atelier, à Watsa, dans la province du Haut-Uélé, autour du thème central «La citoyenneté responsable, socle du développement durable,» en l’endroit de 120 participants dont 34 femmes issus de la Société civile, des acteurs étatiques et du secteur privé.

Les experts de la MONUSCO ont développé les thèmes : « Le rôle de la Société Civile dans l’encadrement communautaire et l’accompagnement de l’investissement » ; « Le rôle des autorités de l’Etat et le défis du développement » ; « Education aux Droits de l’Homme et à la citoyenneté » et enfin « Entreprises et défis du respect de Droit de l’Homme».

Pour M. Christophe Ikando Mutalambuka, Administrateur du Territoire de Watsa, l’atelier devrait permettre d’aiguiser la conscience de ses administrés pour qu’ils se comportent en bon citoyen, sinon, tout développement de leur milieu ne serait qu’une illusion.

Le porte-parole des participants, Joseph Kadri de la Radio Arebi a indiqué que les médias locaux doivent développer des programmes d’éducation aux droits de l’homme, à la citoyenneté, au respect de l’éthique et la déontologie professionnelle afin de consolider la paix et le développement de cette contrée.  « Nous comptons beaucoup sur l’appui de la MONUSCO-Dungu à travers sa Section de l’Information Publique pour le renforcement des capacités des professionnels des médias d’Isiro, » a- t-il ajouté.

Les participants recommandent vivement à la MONUSCO de renforcer les capacités des professionnels de médias, de la société civile, des ONGD, ainsi que la réplication de cette rencontre dans les zones les plus reculées où leurs pairs n’ont pas l’opportunité de recevoir ce genre d’information au quotidien.

Lansana Dabo