Province de la Tshopo : La MONUSCO renforce les capacités des défenseurs des droits de l’homme dans la perspective des prochaines élections

Province de la Tshopo : La MONUSCO renforce les capacités des défenseurs des droits de l’homme dans la perspective des prochaines élections
25 mar 2017

Province de la Tshopo : La MONUSCO renforce les capacités des défenseurs des droits de l’homme dans la perspective des prochaines élections

Le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH), en collaboration avec la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et  le Tribunal de Grande Instance de Yangambi, a organisé du 23 au 25 mars 2017, à Isangi, une session de formation sur « Le monitoring des violations des droits de l’homme et la promotion des libertés publiques en période électorale ». Quarante acteurs de la société civile, dont douze femmes, venus des cités d’Isangi, Yangambi, Yahuma, Basoko et Opala,  dans la province de la Tshopo, ont participé à cet atelier de formation qui vise à créer les conditions nécessaires au déroulement  d’un processus  électoral libre, transparent et crédible.

Selon M. Sylvain Masudi, cadre au BCNUDH, les organisations de la société civile, notamment les ONG de défense des droits de l’homme, sont la pierre angulaire de la promotion et de la protection des droits de l’homme. Cependant,  leurs membres font face, très souvent, à des difficultés d’ordre sécuritaire, technique ou logistique, les empêchant ainsi de mener à bien leur rôle dans la promotion et la protection des droits de l’homme. M. Sylvain Masudiaffirme sans ambages qu’à l’issue de cette formation, ces défis sécuritaires, techniques et logistiques vont être comblés puisque les acteurs des organisations de la société civile auront leurs capacités renforcées sur les notions de droits de l’homme, des libertés publiques et des élections.

M. Sylvain Masudi reste, par ailleurs, confiant que cet atelier de formation va impulser une prise de conscience de la population. « Elle saura que participer au processus démocratique est un droit qui entraine la jouissance d’autres droits fondamentaux. Les libertés publiques telles que la liberté d’expression, la liberté d’opinion, la liberté de réunion, la liberté de presse seront ainsi respectées par les uns et les autres », dit-il.

Durant trois jours, les participants ont eu droit à des modules aussi pertinents que variés  développés par les experts en la matière.  Ces derniers se sont notamment focalisés sur le processus électoral en RDC ; la problématique des droits de l’homme et des élections ; le  concept des libertés publiques ; le cadre légal pour l’organisation des manifestations publiques en RDC et l’usage de la force par les agents étatiques ; le monitoring des manifestations publiques liées au processus électoral et la protection individuelle et collective des acteurs de la société civile en période électorale.

A l’issue de cette formation, il a été mis en place un cadre d’échange entre le BCNUDH et ses partenaires dans le domaine du monitoring et documentation des cas de violations des droits de l’homme durant le processus électoral dans la province  de la Tshopo.

Guy Karema