Atelier pour une meilleure prise en compte du Genre au sein de la Police nationale

11 juin 2012

Atelier pour une meilleure prise en compte du Genre au sein de la Police nationale

Matadi, 6 juin 2012 - Comment intégrer la notion du genre dans les rangs de la Police nationale congolaise? C'est la question à laquelle, une centaine de policiers devaient répondre à travers un atelier de formation initié le 6 juin dernier par la section Genre de la Mission de l'Organisation des Nations pour la Stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) au cours d'un atelier dans la ville portuaire de Matadi, chef-lieu de la province du Bas-Congo.

L'atelier, dont le thème était l'Intégration du Genre dans la Protection des Femmes et des Filles en République démocratique du Congo, a été ouvert par le Ministre provincial de l'Intérieur en présence d'un certain nombre de responsables de la MONUSCO et d'autorités de la Police nationale congolaise dont le Commissaire du Bas Congo, le Général Raus Chalwe.

Dans son mot d'introduction, le Ministre provincial de l'Intérieur a exprimé le souhait de « voir le sexe féminin présent partout où se trouve l'homme, dans la gestion de la chose publique », mais devait il déplorer, « Hélas, on a constaté un certain déficit, dans notre société, au sujet du recrutement des femmes aux fonctions de commandement, alors qu'aujourd'hui, le taux de scolarisation des jeunes filles atteint heureusement, un niveau appréciable tant au primaire et secondaire qu'au niveau universitaire ».

Pour le Général Chalwe, « l'exécution de la noble et lourde mission de sécuriser les personnes et leurs biens, confiée à la police nationale, par la constitution de la République, en son article 182, requiert la participation et le concours de toutes les Congolaises et tous les Congolais, sans la moindre discrimination ».

Les thèmes des exposés ont porté entre autres, sur la politique d'intégration du genre dans le secteur de la sécurité, les droits de l'Homme, et la santé, notamment en ce qui concerne la lutte contre le fléau du VIH/SIDA.

Maïmouna Traoré/ MONUSCO