Attaques de civils dans le Masisi : la Force de la MONUSCO réagit

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7 oct 2011

Attaques de civils dans le Masisi : la Force de la MONUSCO réagit


Photo: MONUSCO/Clara Padovan

Goma, 5 octobre 2011 - Deux attaques successives contre des civils se sont produites le 30 septembre dans le territoire de Masisi, province du Nord Kivu : la première à Kitchanga, 80 km au Nord-Ouest de la ville de Goma et la seconde, dans le village de Karto, sur l'axe Mweso-Kitshanga. Alertée, la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) a immédiatement déployé des éléments de la Force de Réaction rapide du contingent sud- africain pour porter secours aux victimes des attaques.

La première attaque s'est produite à trois kilomètres de Kitchanga où des humanitaires de l'Organisation non-gouvernementale Premières Urgences et Aide circulant à bord de deux véhicules ont été interceptés par trois individus en armes et tenue militaire. Sortis brusquement de la brousse, ces hommes armés ont tiré plusieurs coups de feu en direction des véhicules, touchant l'un qui réussit néanmoins à s'échapper pour tomber en panne quelques kilomètres plus loin. C'est alors que les assaillants s'emparent du second véhicule, dépouillant les passagers de tous leurs biens. Alertés peu après ce forfait, la réaction du contingent sud-africain basé dans la localité est immédiate, et va permettre de mettre en déroute les bandits, puis récupérer le véhicule qui va être remis aux intéressés.

Un peu plus tard dans la soirée, toujours dans le Masisi, des éléments armés ont ouvert le feu sur un véhicule du gouvernement du Nord Kivu appartenant à une structure provinciale de gestion des camps des déplacés. L'incident s'est déroulé au niveau du village Karto, sur la route Mweso-Kitshanga.

A part quelques dégâts matériels, aucune perte en vie humaine n'a été déplorée dans les deux incidents.
Interrogé sur cette double attaque, le colonel Albert Makgae du contingent sud africain de la MONUSCO a affirmé la détermination de son contingent à assumer sa responsabilité de protection de la population civile là où elle sera menacée. « Le contingent sud-africain de la MONUSCO sera toujours là pour les citoyens de la RDC, » a-t-il dit

Clara Padovan/ MONUSCO