Aujourd'hui, mercredi 24 octobre 2012, le monde entier célèbre la Journée des Nations Unies. Cette date marque l'anniversaire de l'entrée en vigueur, en 1945, de la Charte des Nations Unies. Grâce à ce document fondateur, ratifié par la grande majorité de ses signataires, notamment les cinq membres permanents du Conseil de Sécurité, l'Organisation des Nations Unies a officiellement vu le jour. Depuis 1948, le 24 octobre est célébré comme étant la Journée des Nations Unies.

Le Secrétaire Général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, dans son message fait à l'occasion de la célébration de cette journée, a déclaré ceci : « Nous vivons une époque profondément troublée de transition et de bouleversements, marquée par la propagation de l'insécurité, des inégalités et de l'intolérance. C'est une mise à l'épreuve pour les institutions mondiales et nationales. Face à l'ampleur des enjeux, l'Organisation des Nations Unies ne doit faiblir sur aucun front : paix, développement, droits de l'homme, état de droit et autonomisation des femmes et de la jeunesse du monde entier ». (L'intégralité du message du Secrétaire Général des Nations Unies vous sera distribuée à la fin de cette conférence).

A l'instar des autres pays, en RDC, cette journée nous donne l'occasion de mener des activités visant à rappeler les idéaux des Nations Unies et de parler de l'action du Système des Nations Unies en RDC.

Une cérémonie officielle s'est tenue ce matin au siège du PNUD. Et, à l'heure où nous vous parlons, des visites sont effectuées par le personnel du Système des Nations Unies, accompagné par les Chefs d'Agences, dans des établissements scolaires, pour informer les élèves et échanger avec eux sur l'Organisation des Nations Unies, son rôle et ses activités, selon le programme qui vous sera remis tout a l'heure.

Notons cependant que l'action des Nations Unies couvre en RD Congo, une dimension politique, mais aussi humanitaire qui aspire de plus en plus à se focaliser sur le développement, à travers le relèvement qui pose les fondations pour un développement à long terme. Il s'agit d'amener progressivement l'Etat congolais et ses populations à prendre leur destin en main, pour une marche résolue vers le progrès social et économique auquel ils aspirent. C'est dans ce sens que toutes les Agences, Fonds, Bureaux et la Mission travaillent et il s'agit lors de la célébration de cette journée de le porter à l'attention de l'opinion.

Le 15 octobre 2012, lors d'une mission à Mugogo, territoire de Walungu, dans la province du Sud-Kivu, le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l'Homme a formé quatre-vingt (80) militaires du 10012^ème Bataillon des FARDC aux notions de Droit international des droits de l'homme et de Droit international humanitaire. Cette formation a eu lieu en vue des opérations militaires conjointes MONUSCO-FARDC « Jenga Usalama », afin de renforcer les capacités des Forces de défense congolaise et de promouvoir la protection des civils.

La section des Affaires Civiles à Kalémie, dans la Province du Katanga, a organisé le 18 octobre, un atelier de priorisation des conflits dans le territoire de Kalemie. L'atelier a connu la participation des acteurs de la Société civile, de l'ONG « Search for Commun Ground » ainsi que de six experts locaux en médiation et résolution pacifique des conflits. La partie étatique a été représentée par les autorités du district, des Divisions du Plan, des Affaires intérieures et Coutumières ; ceux-ci assurant un encrage institutionnel de la démarche. Cet atelier avait pour but de mettre à jour la matrice des conflits dans le territoire de Kalemie, d'identifier, de catégoriser, d'analyser et prioriser les nouveaux conflits à insérer dans la matrice. Le but ultime étant d'identifier un conflit à adresser par les experts formés. Pour la continuité de ces activités, CAS va étendre cette priorisation dans deux autres territoires notamment Kongolo et Manono, deux territoires ayant également bénéficié de la formation des experts locaux en médiation et transformation pacifique des conflits.

Par ailleurs, du 15 au 18 octobre 2012, CAS-Kananga, dans le Kasaï Occidental, a conduit une mission de mobilisation communautaire autour du conflit qui oppose les populations de Kamenga et de Kankunku (75 Km Sud-est de Kananga), dans le territoire de Dibaya. Ce conflit de pouvoir coutumier entre le Chef de groupement Kankunku et celui de Kamenga s'était transformé en conflit communautaire, suite à la décision du Chef de Kankunku de déplacer le marché de négoce situé à Kamenga, au Chef-lieu du groupement. Le bilan de l'affrontement entre les deux communautés en mai 2012 était de deux personnes tuées, 198 cases brulées, d'importants dégâts matériels et des bétails emportés. La mission, qui avait vu la participation de la MONUSCO et de trois Experts locaux en gestion et transformation des conflits, a procédé à des consultations dans les deux villages, à travers des focus groupes (hommes, femmes, jeunes, les chefs et leurs notabilités), avant d'organiser une rencontre conjointe entre les représentants des deux communautés dans un village neutre. Un consensus a été dégagé, ce qui a permis la réconciliation des deux antagonistes.

Enfin, du 17 au 19 Octobre, la Section des Affaires Civiles de Mbuji Mayi a organisé l'atelier de prioritisation des zones de conflits non armés dans la province du Kasaï Oriental. L'activité a réunie le Ministère de l'Intérieur, du Plan, des affaires Humanitaires, les responsables des ONGs Internationales et Nationales ainsi que les membres des Groupes thématiques de la Société civile. La prioritisation des zones de conflits a permis également d'actualiser la cartographie des zones de conflits dans la province, qui est passée de 110 à 148 conflits. Les zones de conflits prioritaires ont basculées de 24 à 25. A l'issue de cet activité de trois jours, les participants se sont mis d'accord pour focaliser les efforts sur les activités de médiation et de résolution pacifique du conflit foncier entre le « Bakwa Kanjinga », du secteur de Ndomba, territoire de Kabeya Kamuanga contre le « Bakwa Katulayi », du territoire de Dimbelenge, dans le Kasaï Oriental.

Le Ministère du Genre, de la Famille et de l'Enfant, avec l'appui du Système des Nations Unies, organise du 29 au 31 Octobre 2012 à Kinshasa, les Journées Portes Ouvertes pour la mise en œuvre de la Résolution 1325 du Conseil du Sécurité des Nations Unies, sur les femmes, la paix et la sécurité en RDC.

La Résolution 1325 est la première résolution des Nations Unies à reconnaitre clairement l'importance d'associer pleinement les femmes sur un pied d'égalité, à tous les efforts visant à maintenir et à promouvoir la paix et la sécurité.

Les Journées Portes Ouvertes 2012 consisteront en une série d'activités avec pour objectif de contribuer à la mise en œuvre effective et coordonnée du Plan d'Action National pour l'application de la Résolution 1325 en RDC (PAN 1325). La cérémonie d'ouverture se déroulera le lundi 29 Octobre à Kinshasa.

Un Communiqué de Presse et un Programme seront disponibles à la fin de la Conférence de Presse.

La Police MONUSCO a participé, les mardi 16 et mercredi 17 octobre 2012, à un atelier d'information sur la reforme de la Police Nationale Congolaise (PNC), au profit des Députés nationaux des Commissions défense et sécurité, économie et finances, politiques administratives et juridiques.

Cet atelier avait un double objectif, informer les Députés nationaux sur le processus de la reforme de la PNC en cours en RDC, d'une part et d'autre part, les familiariser avec un certain nombre de concepts et de mécanismes que recouvre cette reforme.

Les Secrétariats Exécutifs Provinciaux de la CENI et les Sections Electorales de la MONUSCO multiplient des réunions avec les Assemblées Provinciales des provinces du Bas-Congo et de la Province Orientale, en vue d'arrêter les dispositions pratiques et sécuritaires relatives à l'organisation, dans un climat apaisé, du vote des Gouverneurs et Vice-gouverneurs qui se tiendront le 28 octobre 2012.

La campagne électorale est prévue du 24 au 26 octobre à minuit et se fera auprès des grands électeurs que sont les Députés provinciaux. Ainsi, dans le but d'informer adéquatement ces grands électeurs et les populations sur les enjeux et l'importance des élections des Gouverneur et Vice-gouverneur des provinces, des séances de sensibilisation sont organisées par les Secrétariats Exécutifs Provinciaux (SEP) et les Sections Électorales (SE). Le groupe intégré Secrétariats Exécutifs Provinciaux (SEP) et les Sections Électorales (SE) travaille également sur des messages essentiels destinés à l'information du public à travers des émissions dans les radios locales.

L'environnement sécuritaire à l'Ouest de la République Démocratique du Congo n'a connu aucune perturbation majeure durant la semaine écoulée.

En Province Orientale, une stabilité relative a été observée durant la période sous examen. D' ailleurs la poursuite de l'opération conjointe MONUSCO-FARDC dénommée « Chuma ngumi » (Le poing d'acier) a réduit de manière significative les activités sporadiques des groupes armés résiduels ; notamment l'Armée de Résistance du Seigneur (LRA), opérant dans les régions de Dungu-Faradje et du parc national de la Garamba.

Toutefois, quelques éléments armés supposés appartenir à une faction active de la LRA, ont attaqué le 20 octobre 2012 le village Nambia, situé à 5 kilomètres au Sud du village Duru. Les assaillants ont ouvert le feu sur deux (02) personnes, kidnappé huit (08) autres, dont cinq (05) hommes et trois (03) femmes. Les troupes FARDC basées dans la région ont traqué les agresseurs sans succès.

En Ituri, la campagne de sensibilisation et les patrouilles de protection menées au profit des populations civiles résidant au Sud du territoire d'Irumu dans le cadre de l'opération conjointe « Eagle claw » (Les Serres de l'aigle), se poursuivent sans relâche.

La rébellion du M23 continue de recruter, d'entraîner des troupes et d'administrer les régions sous son contrôle au Nord-Kivu, où la situation sécuritaire est demeurée tendue la semaine dernière, suite aux graves violations des Droits de l'Homme commises sur les populations locales. Elles se caractérisent par des viols, enlèvements, détentions arbitraires, taxations illégales, actes de banditisme et pillages.

Les rapports font état du recrutement forcé par le M23, d'environ trente (30) jeunes garçons au village Biruma, situé à 12 kilomètres au Sud de Rutshuru. Les habitants de la région craignant des représailles pour défaut de coopération avec les mutins, limitent leurs activités champêtres à des sorties intermittentes.

La récurrence des accrochages liés aux clivages ethniques entre les Mayi-Mayi Rahiya Mutomboki et la coalition Nyatura-FDLR (Forces Démocratiques de Libération du Rwanda) au Sud du territoire de Masisi, continue d'entretenir une insécurité ambiante dans les localités situées dans la région.

Les FARDC soutenues par la Force de la MONUSCO maintiennent leurs positions de défense autour de Goma, afin d'y interdire toute incursion des éléments du M23 et de protéger les populations civiles.

La MONUSCO maintient une présence robuste dans les régions affectées par les activités négatives des groupes armés, dans le but de protéger les populations locales. Elle maintient, à cet effet, son déploiement à Pinga, dans le cadre de l'opération « Usalama Idadi » (La paix certaine), des unités des Forces Spéciales Jordaniennes, dans le but de contrôler la localité, et de faciliter le déploiement des troupes FARDC dans la région.

Les postes opérationnels déployés à Kibati et Mugunga restent maintenus et des patrouilles régulières continuent d'y être menées dans le cadre de l'opération unilatérale « Nguvu ukuta » (Strong wall, Muraille renforcée).

Un nouveau groupe armé dénommé ''Union pour la Réhabilitation de la Démocratie du Congo'' (URDC) a été créé dans le territoire de Beni le week-end dernier, par le Colonel Jacques Tahanga Nyolo, déserteur de l'armée nationale. Ce mouvement prône la ''réhabilitation de la démocratie'' au Congo.

Le 15 octobre 2012, les éléments du M23 ont attaqué le village Shango, situé à 60 kilomètres au Nord de Goma, violé une (01) mineure, et incendié vingt-cinq (25) maisons.

Le 17 octobre 2012, les FARDC ont repoussé une attaque du M23 contre ses positions de Kilolirwe, situées à 30 kilomètres de Sake, sur l'axe Sake-Kitchanga.

Le 18 octobre 2012, le poste opérationnel de la Force de la MONUSCO de Walikale a abrité et protégé les habitants de la région fuyant les combats opposant les FARDC et les Mayi-Mayi Rahiya Mutomboki. Le bilan fait état de quatre (04) soldats FARDC tués et de douze (12) éléments Rahiya Mutomboki près de Nyasi, sur l'axe Itebero-Mpango et sur l'axe Musengo-Itebero. La situation est revenue à la normale, et les FARDC avec la Police Nationale Congolaise (PNC), ont renforcé leur présence dans la zone.

Le même jour, les FARDC ont lors d'une opération de bouclage et de ratissage à Lwama, situé à 6 kilomètres à l'Ouest de Mpati, contre la milice Erasto alliée au M23, délogé et repoussé le milicien Samuel Karasanyi, les Lieutenants-colonels mutins Makoma et Badege vers Mukengwa, situé à environ 30 kilomètres à l'Ouest de Mpati. Des déplacements de population ont été notés vers Mpati compte tenu de la situation sécuritaire qui demeure tendue dans la région.

A la même date, les représentants de l'Equipe Militaire d'Evaluation de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL), ont mené des missions de travail aux postes opérationnels de la MONUSCO de Rwindi et de Kiwanja, au cours desquelles des briefings exhaustifs leur ont été livrés, en vue d'une meilleure évaluation de la situation sécuritaire et humanitaire dans ces régions.

Du 18 au 20 octobre 2012, dans le cadre du Plan de Protection Interne de la ville de Goma, des patrouilles d'intervention rapide menées jour et nuit ont été déployées à travers la ville, dans le but de rassurer et protéger les populations civiles.

Le 20 octobre 2012, le Commandant de la Force de la MONUSCO, le Lieutenant-Général Chander Prakash, a effectué une mission de travail à Goma, afin d'évaluer l'efficacité du dispositif mis en place, ainsi que les capacités opérationnelles des troupes onusiennes déployées dans la région.

Le même jour, le commandant de la ''FOMAC'' a déclaré avoir appréhendé à la jonction de la route de Nyanzale, à 8 kilomètres de cette localité, deux (02) éléments Mayi-Mayi Kasongo, qui ont été transférés à Goma pour des investigations.

Le 21 octobre 2012, six (06) éléments Mayi-Mayi Rahiya Mutomboki ont été tués lors des accrochages avec les FARDC à Kabunga, situé à 6 kilomètres au Sud d'Itebero.

A la même date, trois (03) prêtres de l'Eglise Catholique Romaine de Mbau, situé à 19 kilomètres au Nord de Beni, ont été kidnappés par des éléments armés non identifiés.

Au chapitre des redditions dans cette province, du 16 au 20 octobre 2012, cinq (05) éléments du M23, deux (02) FDLR-FOCA (Forces Démocratiques de Libération du Rwanda-Forces Combattantes Abacunguzi), un (01) élément de l'Alliance des Patriotes pour un Congo Libre et Souverain (APCLS), se sont rendus aux postes opérationnels de la Force de la MONUSCO de Kiwanja, Katale et à Kanyabayonga.

En dépit d'un environnement sécuritaire jugé volatile et imprévisible, la province du Sud-Kivu est restée sous le contrôle des Forces onusienne et congolaise durant la semaine dernière,

La Force de la MONUSCO et les Forces de sécurité congolaises surveillent étroitement la situation sur le terrain, afin de prévenir toute détérioration de l'environnement sécuritaire, et d'assurer la protection des populations civiles et de leurs biens.

Dans le cadre du renforcement des capacités des troupes FARDC, la Brigade du Sud-Kivu de la Force de la MONUSCO poursuit l'entraînement des forces gouvernementales au centre de formation de Luberizi.

Le 16 octobre 2012, la Section de la Protection de l'Enfant de la MONUSCO a accueilli en vue de leur prise en charge future, deux (02) individus de moins de 18 ans parmi les quatre (04) combattants Mayi-Mayi Rahiya Mutomboki qui se sont rendus la veille au poste opérationnel de la Force de la MONUSCO de Kalongo. Les deux (02) autres combattants ont été remis aux FARDC en présence de la Section DDR/RR de la MONUSCO.

Le même jour, le Commandant de la Force de la MONUSCO, le Lieutenant-Général Chander Prakash, a mené une visite opérationnelle de quatre jours dans la province, et ce ; dans le cadre d'une mission d'inspection, mais aussi d'évaluation des capacités opérationnelles des troupes onusiennes de la Brigade du Sud-Kivu.

A la même date, un (01) combattant FDLR et sept (07) dépendants ont été tués pendant des accrochages avec les FARDC à Kahuzi, Chickenje et Mukaba, situé à 30 kilomètres au Nord-ouest de Walungu.

Le 17 octobre 2012, une cérémonie de remise de médailles au contingent Chinois présidée par le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies au Congo, monsieur Roger Meece, s'est tenue à Bukavu en présence du Commandant de la Force de la MONUSCO, de l'Ambassadeur de Chine en République Démocratique du Congo, et du Commandant de la Brigade du Sud-Kivu, le Général de Brigade Nadir Khan.

Dans le but de combler le vide sécuritaire créé par le redéploiement des troupes gouvernementales, la MONUSCO et les FARDC ont lancé le 18 octobre 2012, dans le territoire de Kalehe, l'opération conjointe « Jenga usalama » (Consolider la paix), dans le but de nettoyer les zones affectées, et de protéger les populations civiles.

Le même jour, trois (03) soldats FARDC et six (06) Mayi-Mayi Rahiya Mutomboki ont été tués au cours de l'attaque lancée contre le 10102^ème bataillon FARDC à Lulingu, situé à 94 kilomètres au Nord-est de Shabunda. Les FARDC ont également appréhendé un (01) élément Mayi-Mayi.

A la même date, un (01) combattant FDLR s'est rendu sans arme au poste opérationnel de la Force de la MONUSCO de Sange. La Section DDR/RR a été contactée pour sa prise en compte.

Le 19 octobre 2012, un (01) poste opérationnel avancé a été établi à bord du navire ''UN 12'', qui mène présentement une patrouille de longue portée allant du port de Kalundu à Yungu, afin de contrôler et dominer cette voie d'eau.

Le 21 octobre 2012, la Brigade du Sud-Kivu de la Force de la MONUSCO a établi un (01) poste opérationnel à Nzibira, situé à 40 kilomètres au Sud-ouest de Walungu, dans le cadre de l'opération « Safe Guard » (Protection), afin de combler efficacement le vide sécuritaire provoqué par le redéploiement des troupes gouvernementales au Nord-Kivu.

Le 22 octobre 2012, la Force de la MONUSCO et les FARDC ont lancé l'opération « Tahazari » (Alerte) dans le territoire de Fizi, contre les groupes armés, notamment la coalition FDLR-FNL (Force Nationale de Libération) et les Mayi-Mayi Yakutumba. A ce jour, cette opération qui en est à sa deuxième phase, a permis l'arrestation par les FARDC de dix-huit (18) éléments armés.

Le même jour, la compagnie Uruguayenne de Patrouille Navale de la MONUSCO (URPAC) a dans le cadre de l'opération « South Sail » (Navigation vers le Sud), mené des patrouilles de longue portée sur le lac Kivu, de Bukavu vers les régions situées autour de l'aéroport de Kavumu, dans le but de surveiller cette voie navigable, dissuader les activités des groupes armés, et rassurer les populations riveraines.

Par ailleurs, la Force de la MONUSCO a poursuivi la semaine dernière dans les territoires de Walungu, Fizi, et Kabare, ses opérations unilatérales dénommées « Kimbilio salama » (Refuge sûr), « Mkesha » (Protecteur), « Kuwamacho 1 » (Vigilance 1), « Outreach » (Présence sur le terrain), « Restoration of roads » (Réhabilitation des axes) et « Swift protection » (Protection rapide), en menant des patrouilles intensives à partir de ses postes opérationnels établis dans ces territoires.

L'environnement sécuritaire dans le Secteur du Katanga a été jugé tranquille la semaine dernière, mais reste volatile, compte tenu de la recrudescence des activités des Mayi-Mayi au Nord du Katanga, spécialement autour de Bendera.

Le 20 octobre 2012, la Force de la MONUSCO a achevé le déploiement d'un poste opérationnel à Mitwaba, afin de dissuader les activités des groupes armés et d'assurer la protection des populations civiles par la conduite de patrouilles robustes dans la région.

La situation sécuritaire dans le Secteur 2 est demeurée relativement calme la semaine dernière.

Les FARDC poursuivent leurs opérations visant à traquer les miliciens de Paul Sadala, alias Morgan, dans le territoire de Mambasa.

Enfin, concernant les statistiques des patrouilles, la Force de la MONUSCO a mené 1217 patrouilles armées, dont 513 nocturnes et fourni 58 escortes, pendant que 307 autres patrouilles ont été menées par les Observateurs Militaires de la Force.