Plus de 35 000 personnes contraintes récemment à fuir leurs maisons devraient commencer à retourner chez elles à la faveur de la récupération par l’armée nationale, des territoires jadis occupés par les éléments du M23. Selon les Agences humanitaires, ces personnes installées actuellement dans 13 sites publics à Ntamugenga, Rutshuru et Rubare, ainsi que dans des familles d’accueil, ont exprimé leur volonté de retourner dans leur milieu d’origine afin de reprendre le cours normal de leur vie.

Bien que la libération des zones anciennement contrôlées par la rébellion favorise le retour, nous [OCHA] demeurons préoccupés quant à la protection des civils face à l’existence d’importantes quantités d’engins non explosés et restes des explosifs de guerre. L’accès à ces personnes et la capacité des populations vulnérables d’accéder aux services de bases sont conditionnés à un environnement sûr et sécurisé qui ne pourra être garanti qu’après des opérations de nettoyage menées dans les zones de retour.