Equateur: Les lampions se sont éteints sur le “Mois de la Femme”, édition 2014

2 avr 2014

Equateur: Les lampions se sont éteints sur le “Mois de la Femme”, édition 2014

Le Mois de la Femme, c’est dans ce cadre que se situe l’activité organisée à 45 KM de Mbandaka sur la route de Bikoro le vendredi 28 mars 2014.

MONUSCO, Unicef et PAM ont ainsi pris part à l’activité de sensibilisation des associations féminines et populations de Widji-Fake, organisée par le Ministère provincial du Genre et le Groupe de Travail Thématique « Genre et violences basées sur le Genre » de la Société civile. Au cours de cette sensibilisation, le chef de Bureau de l’Unicef/Equateur, Agnès Fariala, a entretenu l’assistance sur le thème « Femme et éducation ». Quant au chef de Bureau PAM/Equateur, Alti Bema, elle a axé son intervention sur le thème « Femme, moteur de développement ». Du côté de la MONUSCO, Dodyne Maloba de la Section des Affaires civiles a planché sur le thème « Promotion de la cohabitation pacifique entre les femmes Bantous et Pygmées en Territoire de Bikoro afin de favoriser leur autonomisation ».

Il faut rappeler que la difficulté de cohabitation entre les peuples autochtones (Pygmées) et le Bantous en Territoire de Bikoro demeure un des freins à la scolarisation des enfants filles autochtones. Il a été recommandé que des efforts soient faits pour éviter cet « apartheid » social et scolaire qui ne dit pas son nom, et qui ne favorise pas le développement de la femme.Ces différentes présentations ont été suivies de débats très enrichissants autour du rôle principal de la femme rurale non seulement dans l’éducation des enfants mais aussi dans le développement des communautés et dans la cohabitation pacifique.

Un mois durant, des entreprises publiques, Associations féminines et autorités provinciales, appuyées par les Nations Unies (MONUSCO et Agences), ont organisé de nombreuses activités visant à éveiller les consciences sur la condition de la femme en Equateur. Occasion aussi pour les Nations Unies, d’expliquer leurs différentes stratégies en matière d’autonomisation de la femme.

MONUSCO/Jean-Tobie Okala