Katanga : Réhabilitation de la prison de Kasumbalesa- Musoshi avec l’appui de la MONUSCO

14 avr 2015

Katanga : Réhabilitation de la prison de Kasumbalesa- Musoshi avec l’appui de la MONUSCO


La MONUSCO Lubumbashi vient de réhabiliter la prison de Kasumbalesa- Musoshi, la cérémonie d’inauguration a eu lieu mercredi dernier devant les autorités politico administratives du territoire de Sakania.

La prison de Kasumbalesa- musoshi est la seule opérationnelle dans le territoire de Sakania. Construite en 1973, cette maison carcérale était vétuste et sa capacité d’accueil n’était que de 50 détenus. Les toilettes étaient inexistantes, la toiture délabrée et il n’y avait pas des locaux administratifs. Grace au projet à impact rapide Quips de la monusco, cette maison carcérale revêt aujourd’hui d’une nouvelle robe. Le bâtiment a été complètement réhabilité : des cellules pour détenus sont plus larges, les toilettes sont rénovées et la salle d’audience a été aménagée. En outre, la Monusco, à travers l’entreprise House Construction qui a exécuté les travaux, vient de construire un bloc administratif qui comprend des bureaux pour le personnel pénitencier, une infirmerie et un dépôt des vivres pour les détenus. Cout total du projet, 29.950 dollars Americains . La prison de Kasumbalesa- Musoshi vient ainsi de doubler sa capacité d’accueil. Elle peut actuellement héberger 100 détenus.

Si aujourd’hui, cette maison carcérale est réhabilitée, il reste encore d’autres défis. Pas de clôture ni de cour intérieure, ce qui limite le mouvement des détenus. Robinson Cadet, responsable de la section d’appui à la justice de la Monusco- Lubumbashi , a rassuré que sa section mène un plaidoyer tant auprès des autorités de la Monusco qu’auprès d’autres bailleurs des fonds afin de mobiliser des moyens financiers. Ce qui permettra de passer à la deuxième phase du projet à savoir doter la prison d’un mur de clôture et d’une cour intérieure. La Monusco entend ainsi améliorer davantage les conditions de détention des prisonniers en facilitant leur mobilité, en leur permettant de se recréer et de se consacrer aux activités productives pour leur réinsertion sociale, a déclaré Robinson Cadet.

De son coté, Léandre Bwilu , administrateur du territoire de Sakania , se félicite de la réalisation de ce projet dont son impact direct est l’amélioration de l’hébergement des détenus . Mais pour lui, il ne suffit pas de réhabiliter les prisons, il faut également penser à d’autres secteurs de la vie de la population telle que la santé.