La Délégation du Conseil de sécurité des Nations Unies est arrivée en début d’après-midi hier dimanche 13 novembre 2016 à Beni accompagnée du SRSG, Mamam Sambo Sidikou.  Au sein de la Délégation, on notait également la présence, entre autres,  des gouverneurs du Nord Kivu et du Sud-Kivu.

La Délégation du Conseil de sécurité a été accueillie  par le Marie de La ville de Beni, Edmond  Nyoni Bwankawa ainsi que par le Chef de bureau ai de la MONUSCO, Charles Frisby et par les responsables tant civils que militaires de la MONUSCO-Beni.

Apres le cérémonial d’accueil, la Délégation s’est engouffrée dans la salle de conférence de la MONUSCO pour un briefing en interne sur la situation sécuritaire et politique et sur les opérations militaires en cours ; s’en est suivie la rencontre avec  les autorités civiles et militaires de Beni ainsi que la réunion avec la société civile.

 Le point d’orgue a été le point de presse en compagnie de la presse nationale et internationale ; occasion pour les deux présentateurs, Alexis Lamek, deputy permanent représentative, et l’ambassadeur angolais leader de la Délégation du Conseil de Sécurité,  Ismaël Abraao Gaspard Martins d’insister sur les objectifs de leur mission  résumés dans ces propos de Monsieur Lamek : « Nous voulions tout d’abord voir avec la MONUSCO ce qui est possible de faire naturellement pour que les Nations Unies, la Communauté internationale soient les plus efficaces possibles pour aider les congolais à lutter contre ces criminels, nous voulions aussi entendre les autorités congolaises et la Société civile justement pour voir de quelle manière, nous pouvons être le plus efficace dans la lutte   contre ces criminels.. »

On retiendra pour l’essentiel de ces échanges avec les journalistes, que le Conseil de sécurité est très préoccupé par les tueries Beni ; certes la Délégation n’a pris aucun engagement formel, il s’agissait plutôt, à La Délégation du Conseil de sécurité travers les nombreux et variés échanges, d’essayer de cerner les préoccupations essentielles en vue d’y apporter les réponses appropriées, toutefois, comme a tenu à le rappeler l’ambassadeur Ismaël Gaspard Martins la réponse à cette crise n’est pas seulement militaire, elles est multidimensionnelle :   « Il faut parler aux gens… a-t-il dit, il faut que les messages que font passer les forces négatives ne trouvent pas un terrain de compréhension… vous avez parlé de radio okapi qui fait un travail merveilleux , il faut éduquer les gens, les jeunes surtout, il faut que l’on fasse un travail d’envergure de façon à changer les mentalités des gens »

Alain Coulibaly