La MONUSCO et le Gouvernorat s’engagent à réduire la violence dans le Kasaï central

La MONUSCO et le Gouvernorat s’engagent à réduire la violence dans le Kasaï central

La MONUSCO et le Gouvernorat s’engagent à réduire la violence dans le Kasaï central. Photo MONUSCO/Laurent Sam Oussou

17 nov 2017

La MONUSCO et le Gouvernorat s’engagent à réduire la violence dans le Kasaï central

Kananga, 17 Nov 2017 : La MONUSCO et le gouverneur a.i. de la province du Kasaï central, Justin Milonga ont tenu la première réunion du cadre de concertation entre le gouvernorat et la MONUSCO.

Selon le Gouverneur a.i., Justin Milonga, l’objectif de ce cadre est de permettre aux deux parties  «d’évaluer et analyser leurs actions pour atteindre la Paix» dans cette région où le phénomène Kamuina Nsapu laisse encore des traces. Par exemple au niveau sécuritaire la réduction des violences communautaires est devenue une préoccupation à causes de ceux qui détiennent encore des armes tandis que l’on note aussi des cas de plus en plus alarmant de violences sexuelles basées sur le genre.

Face à ces enjeux, la MONUSCO à travers son Chef de Bureau, Charles Frisby a présenté aux Gouverneur a.i. les actions que va mener la MONUSCO pour y répondre. Ainsi on note que la MONUSCO va réaliser des projets à impact rapide d’environ 100 00 US dollars pour la réhabilitation de points d’eau à Luiza, Kananga et la construction d’un point d’eau au sein de la prison centrale qui reçoit pour le moment un approvisionnement de cette denrée de la part de la MONUSCO. La MONUSCO prévoit aussi la réhabilitation d’un centre de santé à Bulungu qui sera d’ailleurs doté en matériel pour soutenir les populations de cette contré victimes des violences issues du phénomène Kamuina  Nsapu. Mais encore la réhabilitation d’un pont d’intérêt vital et économique dans la région de Tshibulu.

Par ailleurs, Charles Frisby a fait noter que la section DDR/RR  de la MONUSCO travaille actuellement avec des partenaires locaux et du Gouvernorat pour mettre en œuvre son programme de réduction de la violence communautaire. Du reste, un projet pilote est actuellement en œuvre dans la localité de Demba qui engage la participation de la population pour identifier les actions à implémenter en vue d’y réduire les violences communautaires.

Satisfait de cette première rencontre, le Gouverneur a.i. a affirmé que ce cadre de concertation qui se réunira une fois par semaine « n’est pas mis en place pour juger ou régler des comptes mais plutôt, il va permettre d’analyser sincèrement les situations de blocage à la Paix afin non seulement d’éviter les suspicions entre partenaires, mais surtout  pour mettre la confiance au cœur des engagements de chacun en regardant dans la même direction.»

Laurent Sam OUSSOU