Mahagi : 64 personnes, dont 13 femmes, outillées dans la gestion d’entités administratives

Mahagi : 64 personnes, dont 13 femmes, outillées dans la gestion d’entités administratives

26 mai 2021

Mahagi : 64 personnes, dont 13 femmes, outillées dans la gestion d’entités administratives

JEAN TOBIE OKALA

« Nous avons été outillés sur beaucoup de matières, notamment la gestion des ressources financières, mais surtout la gestion des situations sécuritaires. Cet atelier va nous permettre désormais de mieux gérer nos Entités ».

C’est ce qu’a déclaré Arnold Lokwa, chef de la Chefferie de Panduru, dans le territoire de Mahagi, en Ituri, à l’issue de deux séries d’ateliers de renforcement des capacités sur la bonne gouvernance et la gestion sécuritaire des entités administratives organisés par la Section des Affaires civiles de la MONUSCO à Bunia. 

En tout, 64 personnes, dont 13 femmes, ont participé à ces ateliers, dont le premier du 19 au 20 mai, puis le second du 20 au 22 mai 2021. 

Parmi les participants, des chefs coutumiers, des chefs de chefferie, des opérateurs économiques, des membres de la Société civile et d’Associations de Jeunes et de Femmes.  

 Cette formation avait pour but de renforcer les capacités des participants afin qu’ils soient en mesure de faire des propositions concrètes dans le cadre de la bonne gouvernance et de l’amélioration de la situation sécuritaire.

Bonne gouvernance

Parmi les notions apprises au cours de cette formation, les participants ont par exemple compris que la gestion de la chose publique, principalement les questions de sécurité, nécessitent l’implication de toutes les couches de la population.

« Chaque composante a eu la chance de comprendre le rôle qu’elle doit jouer pour le développement de nos entités respectives. Il nous appartient maintenant de mettre en œuvre ces outils de grande importance dont nous avons bénéficié et qui viennent nous donner de nouvelles orientations pour, justement, non seulement le développement de nos Entités, mais aussi et surtout la sécurisation », a ajouté Arnold Lokwa.

Il estime qu’il faut « travailler de manière à impliquer, à travers ses différentes composantes, la population bénéficiaire » des différents services des gouvernants.

« Vraiment, nous sommes obligés et nous n’avons pas droit à l’erreur. C’est-à-dire, nous devons maintenant travailler de manière à répondre aux besoins ainsi qu’à l’épanouissement de la population dont la gestion nous incombe », a-t-il conclu.

Désormais, les participants affirment être en mesure, par exemple, de lancer des alertes sécuritaires afin de permettre aux services compétents de prendre des dispositions utiles pour intervenir à temps dans le cadre de la protection des civils.

A l’issue de ces deux ateliers de formation, la MONUSO a mis en place 14 « Forums de Groupements » et « Conseils locaux de sécurité de proximité », soit 7 par Chefferie. Leur but est de promouvoir la gouvernance participative en matières sécuritaire et administrative.