Songololo, 31 octobre 2012 - La prison de Songololo, territoire du district des Cataractes – du nom de ce district situé à environ 70 km de Matadi, capitale de la province du Bas-Congo – vivait ce mercredi, 31 octobre aux couleurs des Nations Unies, et pour cause, ce lieu carcéral venait d'être doté de deux nouveaux quartiers, respectivement pour les femmes et les mineurs.

Cette réalisation est l'œuvre de la Mission de l'ONU pour la Stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) grâce à ses financements alloués dans le cadre des projets à impact rapide.

Le Bureau conjoint des Nations Unies au Bas-Congo, à travers l'unité pénitentiaire de la MONUSCO, et sur proposition de l'ONG Fraternité des Prisons en RDC, a financé la réhabilitation de ces deux quartiers à hauteur de 14.950 dollars américains.

L'objectif du projet est de rendre effective la séparation catégorielle des détenu. Cela a nécessité la mise en état du quartier des femmes et de celui des mineurs de la prison. Cette séparation des détenus femmes, hommes et mineurs est une prescription de la législation nationale, autant que des Nations Unies à travers un instrument international de référence datant de 1955 et intitulé « Ensemble des règles minimas pour le traitement des détenus ».

L'administrateur du territoire, Eloi Kiamdendo, a tenue à remercier la MONUSCO, ainsi que le partenaire d'exécution pour la réhabilitation partielle de cette maison d'arrêt construite, tenez-vous bien, en 1959. « Les prisonniers vivaient dans des conditions inacceptables », a reconnu Monsieur Kiamdendo.

Pour le Coordonnateur du Bureau conjoint des Nations Unies, Hendrik Bruyn, « cette intervention permet aujourd'hui à la prison de présenter un visage plus acceptable, même si les défis demeurent encore nombreux pour satisfaire tous les besoins relevés dans la prison de Songololo ». « Nous pensons avoir apporté une réponse certes modeste, mais juste, aux regards des nombreuses contraintes qui se posaient », a-t-il ajouté.
La cérémonie de remise aux bénéficiaires s'est déroulée en présence du Conseiller du Ministre de la Justice en charge de la Santé et des Droits de l'Homme, ainsi que de l'administrateur du territoire de Songololo, et une délégation de la MONUSCO avec à sa tête Monsieur Bruyn.

Maïmouna Traoré/ MONUSCO