La Journée internationale des Droits de l’Homme célébrée tardivement en Ituri

26 jan 2013

La Journée internationale des Droits de l’Homme célébrée tardivement en Ituri

Bunia, 24 janvier 2013 - Le Bureau conjoint des Nations Unies aux Droits de l'Homme et les ONG partenaires, ont célébré ce 24 janvier 2013 la Journée internationale des Droits de l'Homme édition 2012 placée sous le thème « l'inclusion et le droit de participer à la vie publique ».

Initialement prévue pour être célébrée le 10 décembre de chaque année, la commémoration avait été reportée en raisons des incidents des 21 et 22 novembre 2012 au cours desquels le personnel du bureau de la Mission de l'ONU pour la Stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) et des Agences du système des Nations Unies à Bunia, ainsi que les membres d'ONG internationales avaient fait l'objet d'attaques et de pillages massifs de la part de certains individus de la population locale qui exprimaient leur colère suite à l'entrée des rebelles du M23 dans la ville de Goma.

La célébration de cette journée a été marquée par la lecture de messages, notamment du Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, Ban Ki-moon, et de la Haut Commissaire aux droits de l'Homme, Navy Pillay. Cette lecture a été suivie d'une table ronde regroupant des responsables du Bureau conjoint des Nations Unies aux Droits de l'Homme, de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et de la société civile du district de l'Ituri. Deux prestations théâtrales sur le thème « l'inclusion et la discrimination » sont venues clore la journée devant un nombreux public.

La journée a permis aux participants congolais de faire quelques doléances aux initiateurs de cette cérémonie; au nombre de celles-ci, l'organisation d'élections municipales et locales afin d'augmenter la chance de la participation des femmes aux prises de décisions ; et l'appui des organisations internationales pour la vulgarisation des droits des populations vulnérables notamment les femmes, les handicapés physiques et les pygmées.
Amadou Maïga/ MONUSCO