Lors de la marche organisée le 21 janvier 2018 par le Comité Laïc chrétien, la Police MONUSCO a contribué à la protection des manifestants venus se réfugier devant l’une des bases de la MONUSCO (INCAL), au quartier KINGABWA, route de l’aéroport à KINSHASA. 

En effet, après la messe, une foule immense s’est massée progressivement devant la base INCAL de la MONUSCO. Les manifestants très préoccupés pour leur sécurité, car pourchassés par les forces de  sécurité locales, ont à l’unisson, demandé la protection de la Police MONUSCO, appuyée pour la circonstance par le Bataillon Ghanéen.  

Ainsi, sous la conduite du Chef des Operations et son équipe, suivant les instructions du Chef de la Composante Police MONUSCO, le General Awalé ABDOUNASIR, la foule estimée à environ un millier, a été protégée par l’Unité de Police Constituée de l’Egypte, avec des engins blindés. En tant que force de deuxième catégorie, le Bataillon Ghanéen a su montrer son professionnalisme aux côtés de la Police MONUSCO. Les Officiers de Police ont su contenir les manifestants et convaincre la Police Nationale Congolaise (PNC) de se retirer afin de laisser la foule se disperser.

Les tensions se sont exacerbées au moment, ou un autre groupe de manifestants est arrivé avec un corps sans vie, victime, selon eux de la répression de la marche. La Police MONUSCO a fait évacuer le corps un peu plus tard à l’hôpital, tout en calmant la foule qui visiblement était sous le choc.

Après plusieurs heures de négociations, les UNPOL ont fait preuve de leur savoir-faire en matière de gestion des foules, pour qu’au bout du compte, les manifestants se décident à rentrer chez eux, sans incident majeur.

UNPOL NOUKO Gweny Ange