A Pinga, Nord Kivu, la population salue le travail de la MONUSCO

26 fév 2013

A Pinga, Nord Kivu, la population salue le travail de la MONUSCO

Goma, 26 février 2013 - Une équipe conjointe de protection composée de sept agents de la Mission de l'ONU pour la Stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) et de deux partenaires de l'ONG Search for Common Ground, s'est rendue à Pinga pour évaluer les menaces quotidiennes et les dangers encourus par la population de cette cité située au Nord-ouest de Goma, la capitale provinciale. Dans leurs témoignages, les habitants ainsi que les représentants de la société civile et des organisations non-gouvernementales internationales, ont tenu à signaler l'impact positif de la MONUSCO sur la situation sécuritaire.

En 2012, la ville de Pinga a changé d'autorité à six reprises. Depuis le 12 novembre 2012, elle est sous l'autorité du groupe rebelle Maï-Maï Nduma Défense du Congo (NDC) de Cheka. Conséquence des multiples affrontements qui ont frappé la ville, la plupart des représentants de l'Etat et des ONG internationales ont quitté la localité. Seuls les agents du Bureau central de la Zone de Santé de Pinga (BCZS) et de Médecins sans Frontières (MSF) sont encore présents.

Les membres de la société civile de Pinga, quant à eux, disent apprécier la présence de la MONUSCO aux côtés de la population. « C'est à la fois encourageant, respectueux et gratifiant pour nous, » disent-ils.

Le chef de la mission conjointe n'a pas caché son émotion. « C'est toujours gratifiant d'entendre la population saluer à ce point le travail de la MONUSCO. C'est émouvant », s'est-il réjoui.

A cette série d'éloges il faut toutefois ajouter un avertissement et une crainte. L'avertissement concerne la structure géo-ethnique de la localité : pour apporter la même protection à toutes les communautés, le bataillon de la MONUSCO en charge de la protection dans cette partie du Nord Kivu doit faire attention à servir avec le même dynamisme les populations qui sont dans les zones plus reculées et qui s'exposent à toutes sortes d'exactions.

Jonathan Lorillard/ MONUSCO