Bukavu, le 3 avril 2018 – Au Sud-Kivu, aux côtés du Chef de Bureau de la MONUSCO, le gouverneur de Province a lancé les travaux de reconstruction de la maternité de la Police Nationale Congolaise à Bukavu. La cérémonie y relative a connu la participation de plusieurs officiers de la PNC.

C'est dans le cadre de ses projets dits « Projets à Impact Rapide » (Quick Impact Projets) que la MONUSCO finance les travaux lancés ce jour par le gouverneur Claude Nyamugabo. Ces travaux consistent essentiellement en la reconstruction du pavillon de la maternité de ce centre hospitalier de la PNC qui porte le nom d'Olive Lembe Kabila.

Le projet financé à hauteur de 27.000 USD résulte de l'intérêt pour la MONUSCO de voir les femmes policières et les épouses des policiers, entre autres, donner la vie dans de meilleures conditions et les nouveau-nés naitre dans un premier environnement plus accueillant et sain. A en croire le Chef de Bureau de la MONUSCO, Karna Soro, ce centre devrait «alléger le fardeau des policiers, auxquels on demande déjà beaucoup.»

Ce souci répond aux besoins exprimés par son médecin directeur. Le Dr. Jean-Pierre Kanyinda a, en effet, indiqué que l’ancien bâtiment abritant la maternité ne répondait à aucune norme en la matière.

Avec une moyenne de trois accouchements par jour, elle disposait d’une salle d’accouchement de deux lits serrés qui vont passer à quatre lits, d’une salle de travail d’un lit qui passera à quatre lits. Quant à la salle de post-partum, elle passera de trois à huit lits. En plus des premiers bénéficiaires cités ci-haut qui y reçoivent les soins sous couvert de la mutuelle de la police, la maternité répondra aux besoins d'autres personnes qui apprécient les services de qualité rendus par le Centre Hospitalier Maman Olive Lembe Kabila.

Pour le gouverneur Claude Nyamugabo, les femmes des policiers et les policières elles-mêmes méritent cette maternité, car, « c’est grâce à eux que nous pouvons dormir en toute quiétude dans cette ville, dans notre province, » a-t-il expliqué.

Les travaux devront être finis d’ici au mois de mai. D’autres agences de l’ONU ont déjà apporté des équipements qui n’attendent que l’inauguration de la nouvelle maternité. Restera cependant le problème du manque d’ambulance pour d’éventuelles évacuations.