Sud-Kivu: La MONUSCO célèbre la journée de la jeune fille avec les écoliers d’Uvira

Le chef du sous bureau de la MONUSCO Uvira, Abdourahmane GANDA, prodiguant des conseils aux jeunes élèves des établissements scolaires d’Uvira, après avoir délivré le message du Secrétaire général des Nations Unies à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la jeune fille. Photo MONUSCO/Bilamekaso TCHAGBELE

16 oct 2018

Sud-Kivu: La MONUSCO célèbre la journée de la jeune fille avec les écoliers d’Uvira

Bilamekaso TCHAGBELE

 

Une soixantaine d’écoliers, en majorité des jeunes filles, venus des différentes écoles d’Uvira ont été conviés, par la MONUSCO, à prendre part à la célébration de la journée internationale de la jeune fille le 11 octobre 2018. Cadre choisi : la cafétéria du quartier général de la MONUSCO au bord du lac Tanganyika.

 

Les représentants des écoles d’Uvira ont échangé avec le personnel de la MONUSCO sur les droits de l’enfant en général et ceux de la jeune fille en particulier.

 

Animés par les officiers de police des Nations Unies (UNPOL) et les représentants des sections des Affaires civiles et de l’information publique de la MONUSCO, les différents thèmes ont tourné autour de l’éducation de la jeune fille, les droits de l’enfant et le genre.

 

Tantôt en français, tantôt en Swahili, les différents exposés ont été animés avec la méthode participative qui a permis de constater que les écoliers d’Uvira ne sont pas ignorants de leurs droits en tant qu’enfants. Mieux, en plus du droit à l’éducation, ils vont plus loin pour parler de leurs droits à la protection et du droit aux loisirs.

 

C’est donc émerveillé et satisfait qu’en partageant le message du Secrétaire Général des Nations Unies à l’occasion de la journée de la jeune fille, le chef du sous bureau de la MONUSCO Uvira, Abdourahmane GANDA, a dit aux jeunes filles et garçons de bien s’appliquer à l’école en plus de l’éducation qu’ils reçoivent de leurs parents.

 

S’adressant aux jeunes filles particulièrement, il a insisté sur les stéréotypes sexistes qui prennent racine dès l’école primaire et qui ont pour effet dévastateur de faire douter les filles de leur potentiel. L’homme n’est pas supérieur à la femme et la femme n’est pas l’esclave de l’homme, il faut toujours une dose de complémentarité a conclu M. GANDA.

 

Avant le chef du sous bureau, la cheffe de la section UNPOL Uvira, Mme Noelie KERE Kere Compaore, a demandé aux jeunes écolières et écoliers de dire non aux mariages forcés et précoces fréquents dans le milieu et de bien s’appliquer à l’école.

 

A la fin de la séance de sensibilisation, une des institutrices ayant accompagné les enfants a remercié les organisateurs de la manifestation et demandé que d’autres rencontres du genre soient organisées et délocalisées dans les établissements scolaires pour la participation d’un plus grand nombre d’apprenants.