Une délégation de la Banque mondiale en visite à Goma

13 nov 2012

Une délégation de la Banque mondiale en visite à Goma

Goma, 12 novembre 2012 – Une délégation de la Banque mondiale conduite par son chef des opérations en RDC, Luigi Giovine, a effectué une mission d'évaluation au Nord Kivu les 6 et 7 novembre 2012.

Organisée avec le soutien de l'Unité Appui à la Stabilisation (UAS) de la MONUSCO, cette visite s'inscrivait dans le cadre du Programme de Stabilisation et de Reconstruction des Zones sortant de Conflits en République démocratique du Congo (STAREC). Plus spécifiquement, ces experts étaient venus constater l'ampleur de la crise humanitaire et économique à l'Est de la RDC afin d'évaluer les besoins et identifier les mécanismes de soutien à mettre en place.

« La Banque mondiale tient à soutenir toutes les implications de la communauté internationale destinée à aider la province du Nord Kivu dans ses efforts vers la paix et le développement durable », a indiqué Monsieur Giovine lors de sa rencontre avec le chef de Bureau par intérim de la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), Axel Queval.

Dans ses échanges avec les autorités locales au premier rang desquelles le gouverneur de la province du Nord Kivu, Julien Paluku, la délégation s'est plus particulièrement intéressée aux secteurs de la bonne gouvernance, des infrastructures et de l'énergie. « La population souffre du manque d'électricité, d'eau potable et du mauvais état des routes dans l'ensemble des territoires du Nord Kivu », avait expliqué à ses hôtes Monsieur Paluku.

Pour le coordonateur de l'Unité de la Stabilisation de la MONUSCO, Lewis Kanyoko, cette visite est très satisfaisante. « La délégation nous a déjà fait savoir que dans un premier temps, la Banque mondiale dispose d'une somme de 40 millions de dollars pour investir dans les zones STAREC », a-t-il dit, tout en encourageant les experts de cette institution internationale financière et de développement à visiter le grand nord de cette province « où il existe actuellement un grand potentiel économique ».

Clara Padovan/ MONUSCO