Avec l’appui de la MONUSCO, des combattants des groupes armés se rendent au camp de transit de Goma

22 juil 2015

Avec l’appui de la MONUSCO, des combattants des groupes armés se rendent au camp de transit de Goma

Goma, le 18 juillet: Le camp de transit DDR de Goma, situé dans les alentours de l’aéroport de Goma, accueille les ex-combattants de divers groupes armés qui sévissent dans l’Est de la RDC.

Qu’il s’agisse des éléments du FRPI (Front de Résistance Patriotique de l’Ituri), du FDLR (Front Démocratique pour la Libération du Rwanda) ou des groupes Mai Mai, ces anciens combattants arrivent au camp de transit pour un séjour relativement bref, 5 à 7 jours avant d’être transféré aux autorités congolaises pour ceux de nationalité congolaise ou d’être rapatriés dans leur pays d’origine s’ils sont étrangers.

Ainsi, le 18 juillet, le camp avait reçu un groupe de 75 combattants FRPI, qui s’étaient rendus à Bunia à la suite des opérations militaires des FARDC soutenues par la MONUSCO. Le transit par le camp de Goma est une étape essentielle dans le cadre de la planification du transfert des ex combattants vers des centres d’apprentissage. A la date du 20 juillet le camp de Munigi accueillait un total de 129 pensionnaires congolais dont 102 ex-combattants, 26 enfants soldats et un dépendant. Pour les groupes armés étrangers, il y avait 10 combattants rwandais en phase d’être rapatriés. A leur arrivée au centre, les ex-combattants reçoivent quelques habits et des accessoires pour la toilette.

Pour occuper ces anciens combattants, le centre a développé quelques activités de distraction notamment le football, le jeu de dames et de cartes en marge des séances de sensibilisations. L’enjeu étant de transformer ces ex combattants en vecteurs de messages à destination de ceux qui sont encore dans le maquis et qui hésitent à déposer les armes. Ainsi à travers des appels ou des messages téléphoniques ils parlent à leurs frères pour leur passer le message suivant : « rendez-vous à la MONUSCO, parce qu’il n’y a pas de raison de mourir alors que le processus de reddition et de réinsertion est réel »

Bilamekaso Tchagbele