Bukavu, 8 mars 2011 – A Bukavu, la Journée internationale de la Femme a été célébrée dans une certaine confusion. Les festivités ont commencé par une grande marche à laquelle ont pris part de nombreuses femmes arborant des couleurs – voire des portraits –, et entonnant des hymnes aux attributs de certains partis politiques. Aux côtés de celles-ci ont également défilé de nombreuses autres femmes qui tentaient de faire passer des messages sur des thèmes chers à la femme en cette journée. Parmi celles-ci se trouvaient de nombreuses femmes de la Mission de l'ONU pour la Stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), ainsi que d'autres venues d'agences des Nations Unies, d'ONG nationales et internationales, et diverses associations féminines.

En marge de ce défilé, des enseignantes de la Synergie des Femmes du Sud Kivu (SYFESKY) se sont réunies, pour réfléchir sur le thème « L'enseignante à droit à la vie, l'enfant a droit à l'éducation », une manière pour elles de donner un autre sens à cette journée. Elles ont profité de l'occasion pour lancer un appel au gouvernement afin qu'il améliore les conditions de vie et de travail des enseignantes et enseignants, qui selon elles, sont à l'avant-garde du développement du pays.

Biliaminou Alao/ MONUSCO