Bukavu : Mécanismes de protection des défenseurs des Droits de l’Homme en période électorale

11 nov 2011

Bukavu : Mécanismes de protection des défenseurs des Droits de l’Homme en période électorale


Photo MONUSCO/Alain Likota

Bukavu, 9 novembre 2011 - A Bukavu, le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l'Homme (BCNUDH) a tenu le mercredi 9 novembre 2011 un atelier sur la protection des défenseurs des Droits de l'Homme en période électorale. L'atelier a réuni une vingtaine de représentants de différentes structures de défense des Droits de l'Homme du Sud-Kivu.

D'entrée de jeu, le coordonnateur du BCNUDH, Souleyman Coulibaly, a circonscrit le cadre de la rencontre. Pour lui, cet échange vise à dégager « les meilleurs mécanismes d'alerte rapide à mettre en place en vue d'une protection efficace liée au contexte actuel des élections».

Afin d'outiller les participants sur les notions électorales de base, la Section électorale de la MONUSCO/Sud-Kivu a été associée à cette rencontre. C'était l'occasion pour son coordonnateur, Alain Moulod, d'expliquer le processus électoral, depuis les textes juridiques qui le régissent jusqu'au déroulement des prochains scrutins, en passant par la réception et le déploiement du matériel électoral, les formations des agents électoraux, les défis restants ainsi que les mesures de sécurisation du processus dans son ensemble.

Après cet exposé, la chargée de protection du BCNUDH, Nicole Ngoy, s'est penchée sur le rôle des défenseurs des Droits de l'Homme en période électorale et sur des notions générales sur la protection des défenseurs des Droits humains.

A son tour, le Directeur Adjoint de la Commission Diocésaine Justice et Paix, Déogracias Bashi, a étalé quelques mécanismes-recommandations à même d'assurer une meilleure protection des défenseurs des Droits de l'Homme en cette période. Il a cité, entre autres, le respect de la Loi par les défenseurs des Droits de l'Homme, la neutralité, la solidarité et l'importance de la communication permanente.

Pour les participants, cet atelier vient à point nommé, eu égard à leur rôle dans le suivi des violations des Droits de l'Homme ou de toutes autres violations liées à ce 2ème test électoral pour la RD Congo. Ils doivent donc faire preuve d'un grand sens de professionnalisme et de responsabilité.

Alain Likota/MONUSCO