Bunia : UNPOL renforce les capacités de la PNC sur la prise en charge des victimes de violences sexuelles

Bunia : UNPOL renforce les capacités de la PNC sur la prise en charge des victimes de violences sexuelles. Photo MONUSCO/UNPOL

7 aoû 2019

Bunia : UNPOL renforce les capacités de la PNC sur la prise en charge des victimes de violences sexuelles

UNPOL MBAYE SADY DIOP

Bunia, le 07 aout 2019 – Une dizaine d’éléments de la Police Nationale Congolaise (PNC) ont été formés à la prise en charge judiciaire des victimes de violences sexuelles à Bunia, province de l’Ituri, au cours d’un atelier organisé par la Police de la MONUSCO (UNPOL), en collaboration avec l’organisation non gouvernementale « Solidarité Féminine pour la Paix et le Développement Intégral », SOFEPADI en sigle.

Du 30 au 31 juillet 2019, les participants ont appris, avec l’assistance des experts de la SOFEPADI, notamment des médecins et des psychologues, et de la police des Nations Unies, divers modules comme l’importance des lois sur les violences sexuelles ; les violences sexuelles en droit congolais ; les normes de base relatives aux meilleures pratiques en matière d’enquêtes pour les dossiers de violences sexuelles ; l’écoute active d’une survivante de violences sexuelles. 

Les policiers de la MONUSCO, Kodjo Adraky, formateur, et Awa Diouf, point focal Violence Sexuelle Basée sur le Genre, ont fait des présentations sur les normes de base en matière d’enquête sur les violences sexuelles dans la situation de conflit et les défis de la PNC.

A la clôture de cet atelier, Edouine Kirere, la Coordinatrice adjointe de SOFEPADI, a félicité vivement les formateurs pour la qualité de leurs exposés. Elle a exprimé sa gratitude à la MONUSCO en général et à sa composante Police en particulier pour les multiples actions entreprises pour le renforcement des capacités de la PNC.

« Les participants doivent appliquer les connaissances apprises lors des enquêtes sur les violences sexuelles afin d’éradiquer ce fléau qui déshonore l’Etat Congolais ».

 

 

 

 

 

« Les participants doivent appliquer les connaissances apprises lors des enquêtes sur les violences sexuelles afin d’éradiquer ce fléau qui déshonore l’Etat Congolais », a-t-elle déclaré.

Les participants ont émis le souhait de voir ces formations s’élargir aux agents des postes de police qui sont les premiers à être en contact avec les victimes.

De son côté, la police MONUSCO a réitéré sa disponibilité à répondre aux attentes de la PNC, conformément à son mandat.