Célébration de la Journée Internationale contre l’utilisation des enfants dans les conflits armés en Ituri

Célébration de la Journée Internationale contre l’utilisation des enfants dans les conflits armés en Ituri
15 fév 2016

Célébration de la Journée Internationale contre l’utilisation des enfants dans les conflits armés en Ituri

Dele –12 février 2016 : Près de 200 personnes, dont une majorité d’enfants, ont affirmé leur engagement contre l’utilisation des enfants dans les conflits armés au cours d’une cérémonie organisée sous l’égide de la MONUSCO, du Bureau Femme Famille et Enfant de l’Ituri, le Parlement d’Enfants de l’Ituri, et des membres du Groupe de travail Protection de l’Enfant.

Depuis 2004, c’est plus de 3 000 milles enfants qui sont sortis des rangs des groupes armés en Ituri. Cependant, c’est toujours « environ 300 enfants qui toujours dans les rangs des groupes armés en Ituri » comme l’a rappelé le représentant de l’Unité d’Exécution du Programme National de Démobilisation, Désarmement et Réinsertion.

Dans le décor du Centre Communautaire de Protection et Encadrement d’Enfants, construit avec l’appui de la MONUSCO et inauguré le 20 août 2015, cette journée a été l’occasion de lancer un appel aux groupes armés de l’Ituri d’arrêter l’enrôlement forcé des enfants.

Au travers d’une pièce de théâtre acerbe et pleine d’humour, les enfants ont dénoncé le recrutement forcé des enfants, qui sont souvent kidnappé, mais aussi le travail forcé, les exactions subies et les dangers des conditions de vie qui leurs sont imposés. Ils ont appelé à laisser ces enfants retrouver leurs familles, étudier et se construire un avenir meilleur.

La séance de la main rouge, symbole de la journée internationale de lutte contre l’utilisation des enfants dans les conflits armés, a conclu cette journée. Chaque participant, adulte comme enfant, a trempé sa main dans de la peinture rouge et s’est ensuite succédé pour laisser son empreinte sur un drap blanc, symbole de son engagement contre le recrutement d’enfants par les groupes armés.

Anne HERRMANN