Sud Kivu: Comité de pilotage du Programme Conjoint de lutte contre l’impunité des violences sexuelles

Sud Kivu: Comité de pilotage du Programme Conjoint de lutte contre l’impunité des violences sexuelles
12 fév 2016

Sud Kivu: Comité de pilotage du Programme Conjoint de lutte contre l’impunité des violences sexuelles

Bukavu, 11 févriers 2016 - le troisième Comité de Pilotage du programme «Tupinge Ubakaji», le Programme Conjoint de Lutte contre l’Impunité, d’appui aux victimes de violences basées sur le Genre et d’autonomisation des femmes de l’Est de la RDC, s’est tenu à Bukavu ce jeudi 11 février 2016, en présence de la Ministre nationale du Genre, de la Famille et de l’Enfant, du Directeur Pays du PNUD, de l’ambassadrice du Canada, et des autorités provinciales du Sud-Kivu et de l’Ituri, des représentants du Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme et des agences de l’ONU ainsi qu’une soixantaine de participants représentants les ONGs impliquées dans la lutte contre les violences sexuelles.

L’objectif de cette réunion  consiste à « passer en revue les résultats obtenus [en 2015], en mettant l’accent sur les réponses apportées aux victimes des violences sexuelles, mais également en termes de prévention. » .
 
Le Programme Conjoint de Lutte contre l’impunité, d’appui aux victimes de violences sexuelles basées sur le genre et d’autonomisation des femmes à l’Est de la République Démocratique du Congo, dénommé « TUPINGE UBAKAJI » traduit du Swahili par « Luttons contre le viol », est financé depuis 2013 par le Ministère des Affaires Mondiales du Canada, coordonné et exécuté par le PNUD, l’UNFPA, l’UNICEF et le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme. TUPINGE UBAKAJI est opérationnel depuis 2014, couvrant les territoires de Kalehe, Uvira, Walungu, Mwenga et la ville de Bukavu.

Après les échanges sur TUPINGE UBAKAJI 2015, au regard des résultats obtenus et des défis existants, les participants se sont accordés sur la nécessité de maintenir les efforts en termes de prévention et de réduction des risques des violences sexuelles et basées sur le genre en RDC. Reste néanmoins l’appropriation de ce programme au niveau national.

Alain likota