Journée de sensibilisation et d’échange sur le mandat de la MONUSCO

14 jan 2013

Journée de sensibilisation et d’échange sur le mandat de la MONUSCO

3 janvier 2013 - Dans la salle de Full Gospel de Goma , la Coordination provinciale de la Société civile du Nord-Kivu a réuni, en collaboration avec les sections des Affaires Civiles et de l'Information Publique de la MONUSCO, les représentants des diverses confessions religieuses et communautés ethniques du Nord-Kivu (Baraza la Wazee) ainsi que des délégués d'universités et instituts supérieurs d'enseignement de Goma. Trois cent personnes environ ont participée à ce Forum d'échange sur le mandat de la MONUSCO.

Bonaventure Negura Bary, rapporteur général de la coordination provinciale de la Société civile au Nord-Kivu a donné le ton en ouvrant le Forum avec ces deux questions : « comprenons-nous vraiment le rôle de la MONUSCO ? » et « est-ce que nous-mêmes, les forces vives de la Nation, sommes suffisamment engagée dans cette protection et sur le chemin de la paix ? ».

Alexandre Essomé, le Chef de l'Information de la MONUSCO au Nord-Kivu a ensuite pris la parole pour expliquer l'essence du mandat de la MONUSCO. La MONUSCO n'applique que le mandat qui lui est donné par une résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies. La MONUSCO est une entité exécutante et non décisionnelle. « La MONUSCO ne peut pas agir en dehors du mandat lui donné par le Conseil de Sécurité » et qui concerne quatre piliers principaux : protection des civils, réforme du secteur de la sécurité, soutien à la justice, sécurité et aux droits humains et stabilization des zones affectées par les conflits.

Alexandre Essome a rappelé que « ces dernières années, le Conseil de Sécurité des Nations Unies a pris près de cinquante résolutions concernant la République Démocratique du Congo [...] cela démontre la volonté et l'activisme de la communauté internationale vis-à-vis la situation congolaise».

Abdourahmane Diacko, le chef de la section Affaires Civiles de la MONUSCO, est revenu plus longuement sur le pilier Protection Civile en détaillant sa structure opérationnelle : septante-cinq officiers de liaisons civils congolais assurent, partout au Nord-Kivu, le lien avec la population ; le réseau d'alerte communautaire (CAN) permet d'assurer un maillage fin et une intervention rapide sur l'ensemble du territoire ; et enfin des Equipes de Protection Conjointes (JPT) qui se rendent régulièrement dans diverses régions du Nord-Kivu pour échanger avec la communauté sur les crimes advenus et les risques potentiels.

Pendant plus de deux heures, la salle a ensuite pu poser, très librement, toutes les questions qui la préoccupaient aux panélistes tous disposés à répondre. L'ensemble des partenaires se sont engagés à réitérer ce type de forums avec la MONUSCO sur une base mensuelle.