Bunia, 27 juin 2013 - Le district de l'Ituri dans la province Orientale a longtemps souffert des affres de la guerre. La population civile a été victime de toutes sortes d'abus et d'exactions, et maintenant, il y a cet espoir d'un avenir meilleur.

C'est donc dans ce contexte que la Journée internationale pour le soutien aux victimes de torture a été célébrée ce mercredi 27 juin en Ituri. Cette commémoration a été organisée par le Bureau conjoint des Nations Unies aux Droits de l'Homme (BCNUDH) avec les autorités locales et les activistes des droits de l'homme de la société civile de ce district.

Cette célébration a été une opportunité pour le responsable du Bureau conjoint des Nations Unies en Ituri de revenir sur les nombreux cas de tortures perpétrés qui ne sont pas rapportés, ni par les victimes elles-mêmes, ni par les activistes des droits de l'homme.

Pour outiller la vingtaine d'activistes afin qu'ils fassent mieux leur travail sur le terrain, plusieurs thèmes ont été abordés, notamment: les notions générales sur la torture ; le rôle des ONGs dans la lutte contre la torture ; la distinction entre la torture et les traitements cruels, inhumains et dégradants, entre autres.

Afin d'apporter l'assistance nécessaire à temps à ces victimes, les activistes ont été interpelés sur la nécessité de documenter et de rapporter d'avantage de cas de torture commis dans leurs environnement et cadre de vie.

Amadou Maïga/ MONUSCO