KATANGA : Les femmes des médias informées des défis et priorités de la MONUSCO

23 mar 2015

KATANGA : Les femmes des médias informées des défis et priorités de la MONUSCO

LUBUMBASHI, 23 Mars 2015- Dans le cadre de la célébration du mois de la femme, la Section de l’Information Publique de la MONUSCO/ Lubumbashi a organisé une matinée d’échange avec une cinquantaine de femmes des médias de Lubumbashi.

L’Objectif était double : il s’agissait, d’une part, de familiariser les femmes des médias avec le mandat de la MONUSCO et d’autre part, partager les défis auxquels elles font face dans l’exercice de leur métier.

La séance a été ouverte par le chef de Bureau ad intérim, M. Elom Komi Akpalou, qui a présenté les priorités de la Mission tel que consignées dans la Résolution 2147 du 28 mars 2014. Ensuite, les différentes sections de la MONUSCO-Lubumbashi, ainsi que le Programme Alimentaire Mondial (PAM), ont tour à tour fait des présentations sur leurs activités respectives.

Deux autres communications ont été faites par des spécialistes des médias. Mme Rose Lukano Tshakwiza, PDG de la Chaîne de Télévision locale Mwangaza, a fait une présentation sur le thème : ‘’La compétitivité de la femme des médias pour accéder à un poste de responsabilité’’. Elle a partagé son expérience en tant que l’une des rares femmes du pays à diriger une entreprise de presse. Pour être compétitive, a-t-elle dit en substance, la femme des médias doit faire prévaloir ses compétences professionnelles et surtout manifester l’ambition d’aller plus loin. Elle ne doit pas se fixer des limites en choisissant la facilité, juste parce qu’elle est une femme.

Pour sa part, le Professeur Kasongo Mwema Yamba Yamba, un ancien journaliste à RFI, a entretenu l’auditoire du thème : ‘’Du comportement et des attitudes de la femme des médias en milieu professionnel’’. Après avoir expliqué les concepts de ‘’comportements, attitude et ‘’milieu Professional’’, il a souligné que des femmes des médias avaient tendance à développer des comportements et attitudes qui les limitent. Par exemple, a-t-il dit, les femmes refusent de s’impliquer dans la réalisation des grands genres journalistiques comme ‘’l’Enquête’’, ou les reportages de terrain, qu’elles préfèrent reléguer aux hommes.

Le débat qui a suivi, à l’issue des différents exposés, a fait ressortir une méconnaissance dans le chef des journalistes, des différents aspects du mandat de la MONUSCO, notamment dans sa composante civile. Les participants ont également demandé à la MONUSCO, à travers sa Section de l’Information Publique, d’initier des séances de renforcement des capacités et de recyclage des femmes des médias, au niveau professionnel, mais également dans le domaine des Droits de l’Homme.

Nana Rosine