Kinshasa : La MONUSCO forme les animateurs des Radio des marchés de Kinshasa

9 fév 2015

Kinshasa : La MONUSCO forme les animateurs des Radio des marchés de Kinshasa

A l’occasion de la Journée Internationale de la Radio, qui sera célébrée le 13 février prochain. La Division de l’Information publique de la MONUSCO a réuni tous les responsables des radios vendredi dernier, en vue de préparer l’organisation d’un atelier de formation des animateurs des radios des marchés de la ville de Kinshasa.

La formation coïncidera avec la célébration de la Journée Internationale et sera la première étape d’un processus d’accompagnement de ces opérateurs des médias « oubliés », a dit Charles Bambara, le Directeur de l’Information Publique de la MONUSCO, qui présidait la réunion préparatoire. L’atelier du 13 février réunira plus de 100 personnes pendant une journée pour une formation sommaire sur les règles d’éthique et déontologie du journalisme, l’élaboration des grilles de programmes, la gestion des équipements et les problèmes de financement des organes de médias.

La formation sera donnée par les journalistes de la Radio Okapi. Il y a dans la ville de Kinshasa 47 radios des marchés regroupés au sein du Réseau des Radios sans Fréquences du Congo, RRASAF, et qui touchent en moyenne 280.000 personnes par jour dont plus de 2 /3 sont les femmes. A l’origine, les radios des marchés sont régulièrement utilisées pour diverses campagnes de sensibilisation notamment sur la vaccination, l’utilisation des moustiquaires, la lutte contre les épidémies, la culture de la paix, la culture fiscale. Pour Kabeya Kamitshia Victorieux, coordinateur du RRSAF, « il n’y aucun doute, les radios des marchés contribuent beaucoup à l’éducation civique et au développement. »

Le coordonnateur Kabeya Kamitshia pense aussi qu’en plus de la mission précédente, les radios des marches ont aussi celles de l’évangélisation qui n’est pas un discours creux et idéologique. Elle cherche l’épanouissement de tous, à tout point de vue y compris pour la liberté de religion parce que dans nos programmes, nous expliquons la nécessité du dialogue interreligieux». Le Coordonnateur salue enfin la volonté de la MONUSCO d’inscrire ce secteur dans son agenda 2015 car dit-il, « ce travail que nous faisons dans des conditions difficiles ne rapportent pas grand-chose. Nous y tenons parce que notre but premier n’est pas de gagner de l’argent». Crispin Nlanda