L’Etat de droit au centre du café de presse de la MONUSCO

6 mar 2012

L’Etat de droit au centre du café de presse de la MONUSCO

Bukavu, 24 février 2012 - « Appui de la MONUSCO au Ministère public dans la restauration d'un Etat de Droit », tel est le thème du café de presse organisé par le Bureau de l'Information publique de la Mission des Nations Unies pour Stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) ce 24 février 2012 à Bukavu, province du Sud Kivu.

Lors de cette activité mensuelle, le Coordonateur provincial de la Section Etat de Droit, Amani Amadou, a exposé devant une vingtaine de journalistes les activités de la MONUSCO pour renforcer les capacités des institutions judiciaires de la province du Sud Kivu. Celles-ci passent par des formations à l'endroit de divers acteurs du système judiciaire de la province notamment, le ministère public, les magistrats, les avocats et inspecteurs, et les Officiers de Police judiciaire (OPJ). La MONUSCO a également contribué, dans le cadre du programme gouvernemental de Stabilisation et de Reconstruction dans les zones affectées par la guerre (STAREC), à la construction de tribunaux de paix à Walungu, Shabunda et Fizi. Elle apporte aussi un appui technique, logistique et matériel aux autorités judiciaires pour les audiences foraines, l'inspection des juridictions et parquets inférieurs, ainsi que les lieux de détention. Ces inspections résultant souvent dans le déblocage des procédures en cours, la régularisation des détentions préventives prolongées, et la réduction du surpeuplement carcéral.

Le Procureur général près la Cour d'appel de Bukavu, Pascal Mukonkole a, quant à lui, souligné les responsabilités du parquet. Celles-ci sont entre autres de veiller à l'exécution de toutes les lois et décisions judiciaires, à l'application des lois et des actes législatifs, réglementaires et de jugement. Il a en outre en charge l'encadrement des officiers de police judiciaire dans l'exécution de leur fonction. En résumé le ministère public joue un rôle délicat dans un Etat qui se veut de droit.

Biliaminou Alao/ MONUSCO