La MONUSCO appuie un atelier d’échanges sur la lutte contre les violences sexuelles

31 mar 2016

La MONUSCO appuie un atelier d’échanges sur la lutte contre les violences sexuelles

Kalemie, 30 mars 2016 – L’atelier d’échange d’expériences organisé  par le Bureau conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme pour les acteurs impliqués dans la lutte contre les violences sexuelles et l’impunité  a pris fin  le 29 mars 2016  à Kalemie après  deux jours de travaux.
 Les acteurs, 50 participants dont 10 femmes, sont  membres d’ONGs spécialisées dans la lutte contre les violences sexuelles, des éléments de la PNC, spécialement des officiers de la police judiciaires, des médecins locaux rédacteurs des rapports médicaux, des infirmiers titulaires gestionnaires des centres de santé de la ville de Kalemie et des territoires de la province de Tanganyika ainsi que des chefs de quartier au motif qu’ils sont les premiers à être contactés par les familles pour les dossiers de violences sexuelles.

Les discussions ont  d’ailleurs largement abordé le rôle de ces derniers dans ce domaine. Selon la présidente de la cellule spéciale de lutte contre les violences sexuelles, « l’intégration de chefs de quartiers doit mettre fin à certaines langues qui confirment  à tort ou à raison que  certains chefs de quartiers facilitent l’arrangement à l’amiable  entre la famille de la victime et le bourreau de violence sexuelle ». Cet  avis est  rejeté par les concernés qui précisent envoyer dans les délais les dossiers auprès des OPJ. Du coté des officiers de la police judiciaire, ils ont  indiqué  ne jamais faciliter les arrangements à l’amiable, se référant à la loi en vigueur en les cas de violences sexuelles.

En outre, le coordonnateur du Bureau conjoint de Nations Unies aux Droits de l’homme de Kalemie qui a initié  cet atelier mixte a précisé que   « l’atelier constitue une étape et un pas décisif dans la lutte contre l’impunité des violences sexuelles, la protection des civils, des victimes; des témoins ».  Au terme des travaux, les participants ont souhaité des rencontres périodiques et la mise en place  d’un réseau pour être plus efficaces dans leur intervention.

Amuri  Aleka/Kalemie