le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’homme BCUNDH/Kalemie a organisé un atelier de renforcement des capacités sur le guide d’expertise médico-légale en matière des violences sexuelles, à l’endroit de vingt médecins du Tanganyika, dont 5 femmes.

L’atelier, financé par l’organisme britannique UKaid, dans le cadre du Programme national d’assistance juridique aux victimes de violences sexuelles, outillera mieux les participants qui seront amenés à assurer la prise en charge des violences sexuelles et répondre avec célérité aux réquisitions à médecins.

Selon les deux formateurs venus de Kinshasa, l’atelier est une réponse aux constats des partenaires en matière de lutte contre les violences sexuelles: « certains médecins facilitent à effacer les traces des actes de violence sexuelle en donnant des faux résultats de l’expertise médicale, visant à défendre l’auteur mais aussi de faire taire les cas de violences sexuelles ». « Par manque d’expérience, d’autres médecins traumatisent davantage les victimes à travers des questions surtout».

L’expertise médicale abordée au cours de l’atelier permettra la matérialisation de l’infraction en apportant la preuve de l’agression sexuelle, et aussi de recueillir les éléments d’identification de l’agresseur et de rechercher les éléments de préjudice subi par la victime.
 

Amuri ALEKA