Le BCNUDH-Bukavu, au Sud-Kivu, a organisé du 02 au 04 septembre 2015 un atelier de renforcement des capacités de 30 cadres et agents de la Division provinciale des droits humains au Sud-Kivu. L’atelier a principalement pour but de permettre aux participants d’approfondir leurs connaissances sur les notions de droits humains et de libertés fondamentales du citoyen et les notions de droit en général.

Cette initiative du Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l'Homme (BCNUDH) permet aux cadres et agents, dont 07 femmes, de la Division et des services techniques des droits humains du Sud-Kivu de mieux maitriser l’utilisation des différents instruments juridiques tant internationaux, régionaux que nationaux dans leurs missions de protection des Droits Humains. Les participants se familiarisent ainsi ave les notions de Droits Humains et de libertés fondamentales des citoyens et celles de Droits en général.

Au cours de cet atelier, les modules développés ont porté respectivement sur la mission dévolue à la division des Droits Humains, ses défis et perspectives, les mécanismes administratifs de revendication des Droits Humains, les notions générales sur les Droits Humains, la protection des victimes et témoins et le rôle du BCNUDH dans la promotion et la protection des Droits Humains.

A l’issue des exposés, les participants ont activement contribué aux échanges durant lesquels des recommandations ont été formulées, tant au BCNUDH, au Gouvernement qu’à la Division provinciale des droits humains.

A l’issue de cet atelier, les participants ont aussi fait un état des lieux de la situation des Droits Humains au Sud-Kivu.

Cette initiative du BCNUDH apporte aussi un appui institutionnel pour subvenir aux besoins de fonctionnement et d’équipements de la Division et des antennes territoriales.

La division provinciale des droits humains a été implantée au Sud Kivu il y a deux ans, avec pour objectif : la promotion et la protection des Droits Humains. Depuis son installation, la division connaît des problèmes de fonctionnent dus au manque d’appui institutionnel et à la faible capacité des agents. La Division n’a pas non plus installé ses antennes des Droits Humains dans ses 8 territoires où se commettent généralement de graves violations des Droits Humains.

Biliaminou Alao