La MONUSCO s’implique dans la résolution des conflits dans la province de Tshopo

La MONUSCO s’implique dans la résolution des conflits dans la province de Tshopo
3 fév 2016

La MONUSCO s’implique dans la résolution des conflits dans la province de Tshopo

Kisangani, le 03 février2016 - Le Bureau de l’Information Publique de la MONUSCO a organisé un café de presse ce mercredi à l’intention des journalistes de la Tshopo, sur le thème « Contribution de la section des Affaires Civiles de la MONUSCO à la résolution des conflits dans la province de la Tshopo », développé par M. Sado Bahemuka, des Affaires Civiles, en présence de Madame Léocadie Nahishakiye, représentant la cheffe de bureau MONUSCO-Kisangani.

Cette dernière a parlé des nombreux efforts faits par la MONUSCO en vue d’appuyer la restauration de l’autorité de l’Etat dans la province de la Tshopo, en illustrant ses propos par des exemples concrets, notamment des sessions de formation à l’endroit de la Police Nationale Congolaise (PNC), le renforcement des capacités des autorités locales, la vulgarisation des lois, l’appui à la justice avec la formation des OPJ, l’appui de l’Unité pénitentiaire de la MONUSCO aux gestionnaires des prisons, la facilitation des déplacements des autorités dans des endroits inaccessibles et la réalisation des projets à impact rapide.

Le responsable de la section des Affaires Civiles, M. Sado Bahemuka, quant à lui, a rappelé le mandat de la section des affaires civiles, qui est d’apporter un appui à la protection des civiles, à la restauration de l’Etat, à la restructuration de la société civile et la résolution des conflits.

Apres avoir défini ce qu’il faut entendre par le vocable « conflit », M. Bahemuka s’est appesanti sur les différents conflits récurrents dans la province de la Tshopo, à savoir les conflits fonciers, du pouvoir coutumier, de contrôle des ressources naturelles et les conflits ethniques et politico-administratifs.
M. Sado BAHEMUKA a indiqué notamment que la dernière base des données des conflits, produits en 2015, fait état de 75 conflits communautaires non armés enregistrés, analysés et priorisés dans la Tshopo, dont 40% sont des conflits fonciers.
Le conférencier a indiqué que la MONUSCO facilite les assises du comité d’analyse des risques liés aux conflits communautaires qui se réunit deux fois par an ; élabore la cartographie des conflits ; forme les experts en résolutions de conflits ; appuie les comités locaux de conciliation et assure les bons offices avec les ministères impliqués.

Guy Karema