La MONUSCO salue les efforts déployés par le Gouvernement de la RDC dans la lutte contre la torture notamment à travers le renforcement du cadre légal

La MONUSCO salue les efforts déployés par le Gouvernement de la RDC dans la lutte contre la torture notamment à travers le renforcement du cadre légal
28 juin 2016

La MONUSCO salue les efforts déployés par le Gouvernement de la RDC dans la lutte contre la torture notamment à travers le renforcement du cadre légal

Kinshasa, 26 juin 2016 - A l’occasion de la commémoration de la Journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture ce 26 juin 2016, le Bureau conjoint des Nations Unies pour les droits de l’homme en collaboration avec le Ministère de la justice et droits humains, la Commission nationale des droits de l’Homme et les ONG de défense des droits de l’homme, organise à Kinshasa et à travers le pays, une série d’activités de formation, de sensibilisation, de plaidoyer et de vulgarisation au profit de différents groupes cibles.

Ces initiatives ont pour objectif de rappeler à tout congolais le caractère absolu de l’interdiction de la torture : qu’il s’agisse de l’état de guerre ou de menace de guerre, d’instabilité politique intérieure ou de tout autre état d’exception ou en lien avec la sécurité nationale, aucune circonstance ne peut être invoquée pour justifier le recours à la torture ou à d’autres formes de peines ou de traitements cruels, inhumains ou dégradants. Elles visent en outre à sensibiliser les forces de défense et de sécurité, les autorités judiciaires et la société civile sur le contenu de cette loi et veiller à sa mise en oeuvre effective ainsi qu’à réaffirmer l’obligation légale de l’Etat et de toute la communauté nationale et internationale d’apporter un soutien adéquat aux victimes de ce fléau.

« La MONUSCO salue les efforts déployés par le Gouvernement de la RDC dans la lutte contre la torture notamment à travers le renforcement du cadre légal y relatif et sa vulgarisation en RDC, et je réitère l’engagement des Nations Unies à continuer de soutenir ces efforts, sans oublier ceux qui visent le soutien et les réparations pour les victimes », a affirmé le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en RDC, Maman Sidikou.

Pour sa part, José Maria Aranaz, Directeur du Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) se dit convaincu que l’ouverture systématique d’enquêtes approfondies – pour lesquelles nous restons disposés à appuyer les autorités - et la poursuite effective de chaque auteur présumé d’acte de torture peuvent jouer un rôle dissuasif pour tout auteur potentiel et ainsi contribuer à l’éradication de ces actes d’une extrême gravité .

Note aux éditeurs
Dans un peu plus de deux semaines, la République démocratique du Congo (RDC) célébrera le cinquième anniversaire de la loi portant criminalisation de la torture.

Depuis le 9 juillet 2011, la torture, interdite dans la Constitution Congolaise est non seulement érigée en infraction en droit interne congolais mais a été assortie de sanction lourde. En cinq ans d’existence, cette législation a permis de condamner à des peines de prison plusieurs agents étatiques et membres des groupes armés pour des actes de torture.

Cette année, la RDC célèbre aussi les 20 ans de son accession à la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants qu’elle a ratifiée le 18 mars 1996.