La MONUSCO sensibilise sur les violences sexuelles et les violences sexuelles en temps de conflit

La MONUSCO sensibilise sur les violences sexuelles et les violences sexuelles en temps de conflit

La MONUSCO sensibilise sur les violences sexuelles et les violences sexuelles en temps de conflit. Photo MONUSCO/BCNUDH

13 oct 2017

La MONUSCO sensibilise sur les violences sexuelles et les violences sexuelles en temps de conflit

Le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’homme de la MONUSCO-Beni a  organisé le jeudi 12 octobre 2017, un atelier d’échange sur les violences sexuelles et les violences sexuelles en temps de conflit avec les membres des organisations de la société civile du territoire de Beni, Province Nord-Kivu. C’est le deuxième atelier de ce genre en l’espace de deux mois suite une première rencontre organisée, à Beni,  le mercredi 9 août dernier. Cette  deuxième phase a  rassemblé  28 acteurs des régions Nord, Est et Sud du Territoire de Beni qui continuent d’être lourdement affectées par les violences sexuelles et basées sur le genre et les violences sexuelles liées au conflit. La première sensibilisation avait, elle, ciblé 65  acteurs en provenance des zones de Mangina (Ouest) et Oicha (Nord).

Ces assises, il est bon de le rappeler,  ont pour objectifs principaux de sensibiliser les membres de la société civile sur les droits en matière de violences sexuelles et de violences sexuelles en temps de conflit et de lutte contre l’impunité, ainsi que de les informer sur les services offerts aux personnes survivantes dans le cadre de la Stratégie Nationale de lutte contre les violences sexuelles de 2009.

Au cours de la rencontre, les experts du BCNUDH-Beni ont informé l’assistance sur  les droits de l’homme et les différents crimes de violences sexuelles dans le droit international, ainsi que sur le mandat du BCNUDH et  la méthode de rapportage des cas de violence sexuelle.

Plusieurs autres thématiques ont été développées par des intervenants de la partie gouvernementale (Justice et Santé) :  la répression des infractions de violence sexuelle par la justice congolaise ainsi que les services d’assistance holistique pour les survivantes et le fonctionnement du référencement des cas entre les structures de prise en charge.

Les participants ont, pour leur part, été  encouragés à partager leurs préoccupations et les problèmes de protection rencontrés dans leur communauté afin d’œuvrer conjointement à l’identification des solutions de prévention et de protection.

Enfin, tout comme  lors de la précédente rencontre, ils ont exprimé leur satisfaction d’avoir compris d’avantage, grâce à cet atelier, les différentes formes de violence sexuelles, incluant la violence sexuelle en temps de conflit, ainsi que les mécanismes de rapportage de cas afin de décourager les éventuels auteurs de ces crimes. Au retour dans leur localité et villages respectifs, les participants seront désormais mieux outillés pour répondre aux cas de violences sexuelles selon les principes directeurs d’assistances aux survivantes ainsi que formés pour restituer ces informations et outils dans leurs communautés et réseaux associatifs.

Alain Coulibaly