La société civile de Mbandaka manifeste pour le maintien d’une présence significative de la MONUSCO

23 mai 2014

La société civile de Mbandaka manifeste pour le maintien d’une présence significative de la MONUSCO

Mbandaka, 21 mai 2014 - Dans un mémorandum déposé mercredi 21 mai 2014 au bureau de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) à Mbandaka, chef-lieu de la province de l’Equateur, un groupe de la société civile locale demande qu’une présence significative de la mission onusienne soit maintenue dans cette région.

Dans ce memo adressé au Secrétaire général de l’ONU et déposé à l’issue d’une manifestation pacifique à travers les rues de Mbandaka, la Coordination provinciale de la Nouvelle Société Civile Congolaise NSCC/Equateur estime que « le moment n’est pas propice pour une réduction brutale » de l’effectif de la MONUSCO dans cette ville de l’Ouest de la RDC. Elle se référait au processus de reconfiguration en cours au sein de la MONUSCO qui prévoit une réduction de la présence de la mission dans l’Ouest du pays, relativement stable, pour concentrer ses effectifs dans l’Est.

Pour la NSCC/Equateur, la tenue des prochaines élections provinciales, municipales et locales, l’existence de nombreux conflits communautaires dans cette province, ainsi que les conséquences de l’insécurité qui règne actuellement en République centrafricaine voisine, sont autant de raisons pour maintenir sur place une unité électorale capable « d’assurer la fiabilité des élections », et une présence significative de Casques bleus ainsi que de la Radio Okapi.

Le Chef de bureau de la MONUSCO/Equateur, qui a reçu le memo, a tenu à rappeler les propos tenus par le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en RDC, Martin Kobler, lors de sa récente visite à Mbandaka le 2 mai 2014. La reconfiguration de la MONUSCO est une « décision politique » du Conseil de Sécurité des Nations Unies, disait M. Kobler, précisant toutefois que la Mission ne se désengagera ni de Mbandaka, ni de l’Equateur. Enfin, le Chef de bureau a invité la Société civile à faire passer ce message auprès de la population.

Jean-Tobie Okala