Goma, 26 août 2013 - Martin Kobler, le Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en République démocratique du Congo, a bouclé ce lundi 26 août 2013 sa mission de trois jours à Goma, mission entreprise au lendemain du lancement d'obus sur la ville de Goma par les rebelles du M 23.

Le Chef de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en R.D. Congo (MONUSCO) est arrivé dans la capitale du Nord Kivu le 22 août 2013, un jour après que les premiers tirs d'obus aient été lancés sur Goma. Avec sa délégation, il est allé directement sur la ligne de front à Kibati à une vingtaine de kilomètres de la ville.

Au cours d'une conférence de presse tenue le 23 août, en compagnie de Flavia Pansieri, la Haut-commissaire adjointe des Nations Unies aux droits de l'homme, le chef de la MONUSCO a dit être venu « Immédiatement pour soutenir le peuple congolais et donner l'ordre au Commandant de la Force [de la MONUSCO] de tout faire pour défendre les civils ».

Le 24 août, après une seconde journée marquée par de nouveaux tirs d'obus, une autre conférence de presse s'est tenue au quartier général de la MONUSCO à Goma.

Le dimanche 25 août, Martin Kobler a reçu six sénateurs américains, avant de rendre visite aux soldats de l'Armée congolaise (FARDC) blessés au combat, à qui il a exprimé sa compassion. « Vous êtes des héros, nous sommes fiers de vous et c'est pour cela que nous venons vous exprimer notre compassion et en même temps connaître les problèmes auxquels l'hôpital fait face, » a-t-il dit aux soldats sous traitement à l'hôpital militaire de Katindo.

Ensuite, à l'hôpital indien de niveau III, le Représentant spécial, a souhaité meilleure santé aux trois casques bleus blessés eux-aussi au combat. M. Kobler a terminé cette série de visites en se rendant au domicile d'un agent de la MONUSCO dont la maison a été détruite par un des obus tombés le 22 août.

Dans la soirée, il a rencontré six ministres arrivés de Kinshasa, ainsi que le gouverneur du Nord Kivu, pour évaluer la situation sécuritaire sur le terrain.

Maïmouna Traoré /MONUSCO