Le dernier contingent des troupes malawites rejoint la Brigade d’Intervention de l’ONU à Goma

21 oct 2013

Le dernier contingent des troupes malawites rejoint la Brigade d’Intervention de l’ONU à Goma

Goma, 21 octobre 2013 - Les Casques bleus malawites qui, avec les Sud-africains et les Tanzaniens, vont constituer l’ensemble des troupes de la Brigade d'intervention de la MONUSCO sont arrivés le 7 octobre 2013 dans le Nord-kivu. Ils sont au nombre de 850 soldats malawites sur un effectif total de 3069 pour la Brigade.

Depuis l'arrivée de ses premières troupes en juin 2013, la Brigade d'intervention est déjà entrée en action en attaquant les positions du M23 à Kanyaruchinya, aux portes de Goma, l’obligeant ainsi à reculer à 30kms de la capitale. Depuis le 31 août le M23 est positionné à Kibumba, à une trentaine de kms de Goma.

La Force d'intervention est désormais au complet avec l'arrivée du bataillon d'infanterie Malawite. Les 3 pays contributeurs de troupes pour la Brigade (Tanzanie, Afrique du Sud et Malawi) ont été choisis en raison de leur vaste expérience acquise dans d'autres missions de maintien de la paix des Nations Unies, notamment au Kosovo, au Libéria, au Rwanda, au Soudan. Ils sont prêts à relever tous les défis, selon le lieutenant Benson, porte-parole du bataillon Malawite.

" Nous sommes ici pour soutenir le gouvernement congolais. Le Congo fait partie de l'ONU et les congolais doivent nous considérer comme leurs serviteurs. Aujourd’hui leurs attentes sont énormes et nous sommes conscients de l’ampleur de la tâche qui nous attend.
Nous sommes ici pour accomplir la tâche qui nous a été assignée, » a-t-il indiqué.

Rappelons que la création de la Brigade avec un mandat offensif a été décidée par la communauté internationale après l’occupation momentanée de Goma par le M23 en novembre 2012. La Brigade d'intervention fut recommandée par le Conseil de sécurité de l'ONU pour neutraliser les groupes armés en menant des opérations offensives unilatérales ou conjointes avec les Forces armées congolaises (FARDC).

MONUSCO/Clara Padovan